Le 20 mai 1998, le Real Madrid mettait un terme à 32 ans sans titre européen. Un unique but, le plus important de la carrière de Pedja Mijatovic, donnait la première Coupe aux Grandes Oreilles en couleur au club madridiste dans une finale serrée contre la Juventus.
Le Real Madrid n'avait pas la meilleure équipe d'Europe. Les équipes italiennes et anglaises avaient de meilleurs budgets et pouvaient armer une meilleure équipe. En face, il y a avait un ogre. La Juventus de Zinédine Zidane. Avec le cerveau de Deschamps aux commandes, la puissance d'Edgar Davids et le danger d'Alessandro Del Piero et Filippo Inzaghi devant. Les Italiens étaient favoris.
Zidane a du mal à trouver ses attaquants mais a tout de même eu la meilleure occasion de la première période. Passement de jambes et frappe petit filet extérieur. Le Real Madrid savait qu'il avait besoin de la qualité individuelle de ses joueurs pour faire la différence, et Mijatovic est apparu, tout d'abord pour servir le jeune Raúl qui ne trouvait pas le cadre.
Et c'est alors que la Juventus semblait pousser le plus que le Real a frappé. A la 67ème minute de jeu, le moment historique est arrivé. Sur un centre enlevé de Panucci, le ballon revenait dans les pieds de Roberto Carlos qui, sans hésiter, frappait de toutes ses forces. Mijatovic, en grand buteur, attendait un ballon repoussé pour marquer le seul but de la rencontre et donner le titre au Real Madrid.
Cuando la Juventus apretó, siempre emergió la figura de mariscal de Fernando Hierro y la firmeza en la portería de Bodo Illgner. A los 67 minutos llegó un momento que quedó para la historia madridista. Un balón bombeado de Panucci desde la derecha que quedó muerto tras una pugna y cayó al carril de Roberto Carlos. Siempre confiado en su potente zurda, no dudó en enganchar un cañonazo a donde saliese. En esta ocasión no llevaba rumbo a la portería rival, pero el olfato de un goleador ya provocó que Mijatovic arrancase esperando el rechace que llegó. El balón quedó muerto a sus pies tras golpear en la defensa y Pedja detuvo el tiempo en posición dudosa.
Una acción que se resuelve en décimas de segundo pero que es una eternidad para el protagonista. Solo el silencio y máxima calidad en la resolución. Controló con la derecha, dribló a Peruzzi y de zurda, con el corazón del madridismo en su bota, dio un suave toque a la red esquivando al defensor.
"On va gagner 1-0 et tu vas marquer le but de la victoire", lui avait dit Fernando Sanz à l'hôtel. "La séptima a été tant attendue et espérer, et j'ai eu la chance de marquer le but. Ce fut le match et le but le plus important de ma carrière", a rappelé Mijatovic à 'EFE'.