L'OL s'en sort bien face à Angers. Les Gones, dominés, ont gagné 1-0 grâce à un but de Tino Kadewere, mais les hommes de Rudi Garcia auraient pu concéder un pénalty en première période suite à une sortie aérienne d'Anthony Lopes sur Romain Thomas. Le portier de l'OL a mis un coup de genou dans le dos du défenseur angevin, resté au sol pendant de nombreuses minutes, mais a obtenu le coup de sifflet en sa faveur. Après la rencontre, Romain Thomas s'est confié à 'L'Equipe', et a avoué son incompréhension totale concernant la décision prise par l'arbitre suite à cette sortie aérienne dangereuse d'Anthony Lopes.
"Au moment où je prends mon impulsion, j'ai ressenti une décharge dans le dos. Je ne sais même pas comment il est venu me dézinguer. Je ne suis pas du genre chochotte mais j'ai même cru que j'allais devoir sortir, tellement j'avais mal. J'étais sûr que l'arbitre allait siffler "péno" ou au moins aller voir les images. Quand je me relève et que je vais derrière le but, je me dis : 'Qu'est-ce qu'il se passe? il n'y a rien du tout?' Je n'ai rien compris. Après, pendant le match, j'avais l'impression que M. Delerue était gentil avec moi, il prenait de mes nouvelles. Mais, ça ne sert à rien, c'est sur l'action qu'il fallait intervenir", a expliqué le défenseur d'Angers.
Moulin l'a mauvaise
En conférence de presse après la rencontre, Stéphane Moulin a poussé un énorme coup de gueule : "Si on ouvre le chapitre des excuses, on peut parler de la pelouse, mais c'est pas une excuse. C'est une réalité. Après, si on ouvre le chapitre des faits de jeu, c'est compliqué. Moi qui suis un adepte de la VAR, je n'y comprends plus rien, alors que ça ne me paraît pas si compliqué que ça à gérer. Je m'explique : sur le premier ballon, quand on voit les deux genoux de Lopes dans le dos, avec les crampons... parce que bon il y a l'image, mais il y aussi l'image de son dos où il est en retard, il n'y a même pas l'idée de siffler un penalty. Rien n'empêche de siffler un penalty et d'aller voir les images".
Stéphane Moulin a ensuite fustigé la VAR : "Par contre, il n'y a eu aucune hésitation pour siffler penalty contre nous (sur une faute supposée de Thioub). Heureusement qu'il y a eu les images (le pénalty a été annulé). Il y a quinze jours contre Nice, on a la même situation avec Bernardoni, quasiment, où Reine-Adélaïde est de dos, il arrive en retard, pénalty. Là, il y a rien, même pas faute. (...) Il y a un outil à leur disposition, il faut qu'ils s'en servent".
"Comment on peut voir ces images, et qu'eux ne puissent pas les voir. Il y a un problème. Ce n'est pas pour ça qu'on a perdu, mais ça va. Il faut être juste, j'ai l'impression qu'on n'est pas juste, ça m'agace parce que je n'aime pas ça. (...) Il (Romain Thomas) a de belles estafilades, ce n'est pas rien. Il les a vues l'arbitre. Il m'a dit à la mi-temps : "je comprends votre frustration". Moi ça ne règle pas le problème. Il faut qu'on arrête", a conclu l'entraîneur d'Angers.