"Nous allons officiellement l'annoncer lundi", a déclaré Jassim al-Rumaihi, le secrétaire général de la Fédération de la Coupe du Golfe arabique de football (AGCFF) qui chapeaute l'événement.
Cette décision met un terme au flou autour de la tenue de cette compétition sur fond de tensions diplomatiques fortes dans la région.
Après que le Koweït, initialement choisie pour accueillir la Coupe, a été suspendue en octobre 2015 par la Fifa qui dénonçait l'ingérence de son gouvernement dans les affaires sportives, l'organisation a échu au Qatar.
Mais le pays hôte du Mondial 2022 a depuis été mis au ban par ses voisins, parmi lesquelles l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Bahreïn qui lui reprochent de soutenir des groupes islamistes radicaux et de ne pas prendre assez de distance avec l'Iran, puissance régionale chiite rivale de l'Arabie sunnite.
La levée de la suspension frappant le Koweït, annoncée mercredi, a permis le retour de la Coupe du Golfe dans le pays initialement choisi, et d'éviter d'éventuels imbroglios liés à une organisation au Qatar.
Jassim al-Rumaihi a ajouté qu'il attendait encore des nouvelles des Fédérations d'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et du Bahreïn qui ont refusé de jouer au Qatar, mais il est attendu que celles-ci prendront part à la compétition.
La décision de relocaliser la Coupe du Golfe au Koweït a été soutenue par la Fifa et son patron Gianni Infantino a déclaré qu'il allait être présent aux matches d'ouverture les 22 et 23 décembre.
La Coupe du Golfe réunit le Bahreïn, l'Irak, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Yémen tous les deux ans. Le Qatar a remporté la dernière édition en Arabie saoudite.