Pas en odeur de sainteté du côté d’Arsenal où il est laissé de côté, Mathieu Debuchy avait grand espoir de se relancer cet été en trouvant un nouveau point de chute. Contacté par Nice, l’international français n’a finalement pas bougé, Christophe Jallet lui ayant été préféré. Une situation qui a du mal à passer.
"J’avais rencontré Julien Fourier, le directeur général du club, au mois de juin à Monaco, détaille-t-il dans les colonnes de l’Equipe ce mercredi. Il m’a demandé de rencontrer le coach, ce que j’ai accepté forcément. J’ai même accepté de faire des tests physiques, ils ont été positifs mais derrière, je n’ai plus eu de nouvelles."
Après avoir appris dans la presse le recrutement de Jallet à son poste, le Français a lâché "qu’ils (m’)avaient mis une carotte" et a avoué en vouloir à Fournier : "Il aurait pu au moins m’envoyer un message, m’avertir que finalement, je n’étais pas leur choix. Ça aurait été… juste normal. Ca m’a enervé, ce n’était pas correct de leur part."
De son côté, Julien Fournier a assumé et reconnu un manque de tact : "Là où il a raison, c'est que que j'aurais dû l'appeler. (...) Ca aurait été la moindre des corrections", a expliqué le dirigeant niçois au quotidien sportif.