Une semaine après avoir perdu contre Manchester United (1-2), le PSG doit réagir ce mercredi (18h55) sur le terrain des Turcs d'Istanbul Basaksehir. Une rencontre que Marquinhos débutera au milieu de terrain, comme face à Dijon le week-end dernier. Thomas Tuchel l'a dit lors du point presse d'avant-match.
Concernant votre avenir au club, vous sentez-vous en danger avant ce match ?
Thomas Tuchel : Non je ne me sens pas en danger. On joue au foot, je sais comment je travaille. Je reste concentré sur la préparation de notre match, sur la manière dont on vit ensemble à Ooredoo. Les autres choses ne m'intéressent pas.
Marquinhos était aligné au milieu de terrain contre Dijon. Le sera-t-il encore mercredi ?
Ce n'était pas une décision contre Danilo, c'était une décision pour l'équipe. J'ai beaucoup réfléchi et j'ai aimé ce que Marqui a fait au milieu. J'ai vraiment l'impression qu'il est plus important pour nous au milieu. Il doit jouer demain au milieu pour nous aider à gagner le match.
Jouer en Turquie n'est jamais simple, mais vous avez souvent dit que votre équipe se sublimait dans la difficulté. Est-ce un contexte idéal pour réagir et lancer cette saison ?
Je ne dirais pas la saison parce qu'on a quand même gagné six fois en Ligue 1. Ça reste une grande performance. Personne ne peut dire autre chose selon moi. Mais la saison en Ligue des champions, c'est clair. Nous sommes très exigeants avec nous-même. Nos attentes sont toujours très hautes. C'est le deuxième match de C1, on a zéro point et j'espère vraiment que ce match contre MU sera loin derrière. Il faudra tout donner ensemble pour gagner. On va jouer contre le champion de Turquie, c'est une équipe avec beaucup d'expérience mais on a de la qualité et beaucoup de confiance quand même. On a perdu un match compliqué contre MU, mais nous sommes ici avec l'ambition de gagner et nous sommes capables de jouer beaucoup mieux que la semaine dernière.
Avez-vous parlé avec vos joueurs des relations diplomatiques pour le moins tendues entre la France et la Turquie actuellement ?
Non, je n'en ai pas parlé avec mes joueurs jusqu'à maintenant. Je vais réfléchir pour savoir si je le fais. Peut-être demain, on va voir. Nous ne sommes pas seulement des joueurs de foot, on vit ensemble dans le monde, et je suis triste de ces tensions. C'est une situation particulière. On va réfléchir pour peut-être clarifier la situation, mais pas trop parce qu'on doit se focaliser sur le sportif. On peut donner un bon signal en disant qu'il est possible de combattre sur le plan sportif. On va se focaliser là-dessus.
Propos recueillis par Benjamin Quarez