Alors que Didier Deschamps à de nouveau préféré Alphonse Areola à Benoît Costil lors du dernier rassemblement de l'équipe de France, le gardien des Girondins de Bordeaux assure qu'il n'a "pas été affecté". "Ça m'a permis de passer du temps avec les gars. Il faut trouver des bonnes choses à toute situation", dit-il ce dimanche dans un large entretien accordé à 'L'Equipe'.
L'ancien gardien n°3 des Bleus, retenu pour disputer l'Euro 2016, ajoute que "quand vous êtes compétiteurs, vous avez le droit d'être déçu. Ce n'est pas quelque chose de négatif. Il faut continuer, travailler et accepter. Aujourd'hui, il y a de la concurrence avec des gardiens qui sont super bons et qui jouent. Il n'y a rien à dire."
Pour autant, et même s'il reconnaît que "ça va être très compliqué" de revenir en sélection, Benoît Costil assure qu'il ne regrette pas d'avoir quitté Rennes pour Bordeaux cet été : "C'était mon choix, et en aucun cas je ne regrette d'être venu ici. Même si c'est déjà bien, j'ai une carrière internationale qui est minuscule (1 sélection) par rapport à plein de joueurs. Peut-être que c'est fini, peut-être pas, on verra bien."
Il précise aussi que s'il était appelé régulièrement ces derniers mois, "c'était mérité" parce qu'on "ne prend jamais personne pour faire plaisir, même le troisième gardien". "Si aujourd'hui je n'y suis pas, c'est que je ne fais pas partie des trois meilleurs", insiste l'ancien Sedanais qui conclut en disant que "pour rien au monde", il ne souhaiterait le malheur des trois autres (Lloris, Mandanda, Areola) à l'approche de la Coupe du monde.