Avez-vous vu le match de samedi contre Nantes ?
Gustavo Poyet : Ce n’était pas facile. Vous connaissez bien Nantes, après le premier but l’équipe a bien travaillé et c’est devenu compliqué. Je suis vraiment content pour les trois points. Eric (Bedouet) a fait un travail exceptionnel.
Que pensez-vous des six premiers mois de l’équipe ?
J’ai regardé surtout les joueurs et les systèmes pour apprécier mais ce n’est pas facile car tu ne connais pas les consignes. Ça n’a pas marché mais c’est à moi de faire remonter léquipe, il faudra changer des choses, pas tout de suite […] Je ne sais pas s’il y aura des entretiens individuels mais on va s’entraîner tous les jours pour mieux se connaître.
Que connaissez-vous de l’équipe et notamment des joueurs ?
À part deux, trois jeunes, je connais tout le monde, d’ailleurs je compte m’appuyer sur eux, j’ai bien aimé ce que j’ai vu Nantes.
Quels sont vos objectifs immédiats ?
Gagner des matches. On m’a donné des informations sur les joueurs, il y a un match spécial dimanche contre Lyon […] J’ai une idée de la façon dont nous allons jouer mais je ne peux pas vous en dire plus. Le challenge était plus difficile en Premier League où je suis arrivé à Sunderland quand l’équipe n’avait qu’un point en sept matches…
Quel sera votre style de jeu, ici, à Bordeaux ?
J’aime bien le ballon, c’est l’essence même de ce sport, le ballon sera la priorité. Dans le football il n’y a pas un seul système qui peut marcher, il faut ajuster selon l’équipe et les joueurs en place, pour gagner et prendre en confiance. Si on veut jouer mon style de jeu, il faudra vraiment avoir le ballon.
Comment allez-vous prendre la main sur l’équipe et les joueurs ?
J’ai vu deux à trois joueurs, pas toute l’équipe. Les deux à trois prochaines semaines vont être difficiles pour les joueurs le temps de comprendre ma formation. C’est difficile tout de suite de mettre sa patte. Dans l’immédiat, il y aura trois à quatre principes que je souhaite voir appliquer. Le reste viendra pour la suite, on se concentre déjà sur Lyon […] Je ne serai pas un manager à l’anglaise, je serais à 100% sur le terrain.
Allez-vous pouvoir compter sur Malcom dans les prochains mois ?
Malcom ne part pas, point. Ce fut l’une de nos premières discussions (avec le président).
Avoir Fernando Menegazzo comme adjoint, cela doit vous arranger ?
C’est très important quand quelqu’un peut m’aider avec sa connaissance du club, de la ville et des supporters, c’est un plus. Il devrait arriver d’ici mercredi et je crois qu’il va beaucoup m’aider.
Au cours de votre carrière d’entraîneur, vous avez été souvent limogé. Pourquoi vos expériences ont mal terminé ?
En Grèce nous avons fait quelque chose de vraiment important, j’ai eu des réussites. À Sunderland, j’ai maintenu le club alors que c’était pratiquement impossible. Au Betis ça n’a pas marché et en Chine c’était différent, un autre contexte.
Que pensez-vous de la Ligue 1 ?
C’est difficile d’appréhender ce championnat, tous les clubs ont des joueurs au physique impressionnant. Il faut trouver l’équilibre pour bien jouer au ballon mais aussi être costaud.