C'est une stratégie un peu forcée par les moyens financiers du club. Depuis que Nice joue les gros bras en Ligue 1 (4e en 2015-2016, 3e en 2016-2017), Jean-Pierre Rivère, le président et Julien Fournier, le directeur général, utilisent la même méthode sur le marché des transferts.
Durant la première phase, les 'Aiglons' s'attèlent ainsi à finaliser des dossiers entamés depuis plusieurs semaines. L'année dernière, Dalbert (Guimarães), Arnaud Souquet (Dijon) ou encore Wylan Cyprien (RC Lens) s'étaient très vite engagés avec les Azuréens. En juin, ce sont Pierre Lees Melous (Dijon), Adrien Tameze (Valenciennes) et Jean-Victor Makengo (Caen) qui ont signé très tôt.
Imbula toujours pisté
Pour les gros poissons, Nice compte sur le temps pour faire baisser les prix et rendre certains joueurs, à première vue non abordables, plus facilement atteignables. "La fin de la période des transferts, c'est le 31 août, rappelait Lucien Favre mercredi en conférence de presse. Tout n'est pas réalisable maintenant. Si tu ne sors pas l'argent, c'est diffiicle. Il faut avoir de gros moyens pour prendre des joueurs maintenant, ce qui n'est pas le cas de l'OGC Nice."
Pour être plus concret, prenons l'exemple de Giannelli Imbula. Le joueur de Stoke City est courtisé par le Gym qui souhaite se faire prêter le milieu de terrain, sans prendre en charge la totalité de son salaire. Le club anglais est pour le moment ferme. Il n'est pas question de laisser partir le joueur en prêt, tout en devant continuer à payer ses émoluments. Nice attend donc la fin du mercato, espérant qu'aucun club n'accepte les exigeances anglaise. Et le cas de Giannelli Imbula n'est qu'un exemple.
Si Lucien Favre regrette de ne pas avoir son effectif entier à disposition pour la Ligue des champions, il a été rassuré par ses dirigeants sur l'équipe qu'il aurait au 1er septembre. "On ne prépare pas que le tour préliminaire, on prépare aussi la Ligue 1, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue", insistait Lucien Favre. Patience donc.