Quelle est votre première réaction ?
"Nous savions que nous affrontions le pays hôte qui avait en plus la nécessité impérieuse de gagner, et qui de surcroît n'avait rien à perdre et tout à gagner. Nous avons livré une bonne opposition, et nous continuons à construire une équipe qui montre à chaque fois davantage qu'elle a la capacité et la détermination de jouer d'égal à égal avec n'importe quel adversaire. Le score aurait pu être plus large, avec la circulation de balle qu'on a eue. Nous méritions de gagner et sommes très contents du résultat et du rendement de l'équipe".
Le Mexique a couru derrière le score lors des trois matches de groupes, pourquoi ?
"C'est même le quatrième match parce que c'était aussi arrivé contre les Etats-Unis (1-1 à la mi-juin en qualifications au Mondial-2018, ndlr). L'équipe montre cette résilience, la combativité qui a été manifeste sous mon mandat. C'est quelque chose qui caractérise les joueurs mexicains: la détermination de jouer jusqu'au bout, de tout donner pour gagner. Ils sont très vaillants, comme par exemple Javier (Hernandez) et Hirving (Lozano). On le voit sur le deuxième but: Hirving va au duel avec le gardien afin de lutter pour le ballon et marque. Le Mexique est en train de s'habituer à lutter dans différents cadres, qui nous étaient étrangers. Jouer contre le pays hôte, devant 40.000 personnes, gagner et mériter la victoire, c'est très bon pour le foot mexicain".
Qu'avez-vous pensé de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) ?
"On a eu un but annulé, pour un hors-jeu de justesse. Contre le Portugal (2-2) ça nous avait favorisés; aujourd'hui (samedi), ça nous a porté préjudice: comme beaucoup de choses dans le foot, au final ça s'égalise. Pour le fair-play c'est bien. Mais c'est un stress à chaque fois que l'arbitre y recourt, on souffre à chaque fois".
Propos recueillis en conférence de presse