Avec un bon de sortie donné par le club depuis plusieurs semaines, Diego Rolan avait tout le temps qu'il fallait pour trouver une nouvelle formation et ainsi quitter les Girondins. Au Haillan, on réclame autour de six à huit millions pour son départ, avant de les réinvestir sur un nouvel élément dans le secteur offensif.
Pourtant, à ce jour, Diego Rolan est toujours un joueur des Girondins de Bordeaux. Il est tout de même écarté du groupe et Jocelyn Gourvennec en a expliqué les raisons en conférence de presse. "C'est toujours la même situation le concernant, c'est en raison du mercato. Diego est un joueur qui a l'esprit occupé par son avenir personnel en ce moment, il doit résoudre ce problème. Je le lui ai expliqué depuis un petit moment et il le sait, il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus."
Les offres ne manquent pas pour l'attaquant de 24 ans qui a ainsi été approché par Fulham et La Corogne. Tout était convenu entre les Girondins et le club anglais mais Diego Rolan a finalement décliné, car il ne voulait pas évoluer en Championship. Pour l'offre de l'équipe galicienne, tout était conforme aux attentes de Bordeaux mais le joueur a finalement réfusé. Des refus qui irritent en interne.
On dirait que le coupable c'est moi mais je ne suis pas la seule personne à prendre les décisions !
— Diego Rolan (@diego_rolan) 5 de agosto de 2017
Le joueur s'est enfin exprimé dans la soirée de samedi, via le réseau Twitter. Il a indiqué que "Tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux n'est pas forcément vrai", et qu'il "faut bien se renseigner avant de parler." De quoi laisser les supporters sur leur fin.
Sous contrat jusqu'en 2018, Diego Rolan ne devrait pas prolonger aux Girondins. En attendant sa vente, les dirigeants bordelais ne peuvent pas avancer sur leurs pistes offensives car ils ont besoin de ces liquidités. Wellington Silva devait signer mais il a échoué à sa visite médicale. Ounas, Menez et Maurice-Belay sont partis et seul Alexandre Mendy est arrivé dans ce secteur.
Début juillet dans Sud Ouest, le président Stéphane Martin avait évoqué son cas : "On lui laisse faire le tri. Bien sûr, on préférerait que ça aille vite, dans un sens ou l’autre, mais je ne suis pas choqué qu’il veuille bien réfléchir. Ça ne va pas se faire en trois jours." Un mois après Rolan est toujours là et ce feuilleton est bien devenu l'épine dans le pied du mercato bordelais.