Les trois autres barrages de la zone Europe sont : Irlande du Nord-Suisse, Croatie-Grèce et Danemark-République d'Irlande. La Suisse et la Croatie partent favorites, tandis que la confrontation dano-irlandaise s'annonce plus indécise.
L'Italie, qui était tête de série pour ce tirage, écope de l'adversaire le plus relevé, sur le papier, parmi les quatre équipes possibles. Lors de sa campagne d'éliminatoires, la Suède avait notamment battu la France vice-championne d'Europe, en juin (2-1), et a devancé les Pays-Bas au classement.
Quoique orpheline depuis l'été 2016 de son icône Zlatan Ibrahimovic, cette équipe athlétique possède des éléments offensifs intéressants (Forsberg, Berg, Toivonen) et quelques joueurs d'expérience dans le secteur défensif (Lustig, le capitaine Granqvist).
La dernière confrontation est relativement récente : en phase de poules de l'Euro 2016, les 'Azzurri' avaient battu les Scandinaves 1-0. La dernière défaite italienne contre les Suédois remonte à 1998.
"Imaginez une Coupe du monde sans l'Italie !"
"Ce n'est pas un bon tirage mais on l'accepte, a relevé Gabriele Oriali, le manager de la sélection italienne. Notre principal espoir, c'est de pouvoir récupérer quelques blessés. Il y avait au moins quatre ou cinq joueurs importants qui manquaient lors des derniers matches. Je pense à Belotti, Verratti, De Rossi, Marchisio ou Pellegrini. Nous sommes optimistes et avons une histoire. Imaginez une Coupe du monde sans l'Italie!"
De fait, les Italiens se posent beaucoup plus de questions sur la valeur réelle de leur propre équipe que sur leur adversaire à venir. La défaite en Espagne (3-0) a laissé des traces, et les matches qui ont suivi ne les ont guère rassurés (Israël 1-0, Macédoine 1-1, Bulgarie 1-0).
"L'amour des Italiens va nous accompagner, car l'histoire nous a appris que c'est toujours ainsi dans les moments cruciaux", a souligné pour sa part le sélectionneur de la 'Nazionale', Gian Piero Ventura, surnommé 'Mister Libido'.
Le sort leur a au moins réservé le match retour à domicile, vraisemblablement à Milan. Et du point de vue adverse, l'Italie et sa tradition (championne du monde 2006 et vice-championne d'Europe 2012 dernièrement) était évidemment le grand nom qu'il valait mieux éviter, pour une Suède absente des deux dernières éditions de la Coupe du monde.
"D'un point de vue historique, le football italien est bon, ils ont une grande expérience et c'est une bonne équipe. Ça va être dur", a déclaré le sélectionneur de la Suède, Janne Andersson.