Avant d'aborder la compétition, il faut "se faire tout petit, avoir de l'humilité comme je le dit depuis le départ. C'est vrai qu'on a rien gagné. Commencer à nous dire qu'on fait partie des favoris, je suis pas d'accord avec vous, même si on est l'équipe de France et qu'on est très ambitieux", a déclaré Echouafni.
Jamais sacrée au niveau international, hormis le gain d'un tournoi amical lors de la SheBelieves Cup en mars dernier, l'équipe de France reste sur deux éliminations en quarts de finale lors de ses deux derniers tournois majeurs (JO 2016 et Mondial 2015).
"Pour nous les favoris ce sont qui gagnent et qui ont gagné des titres : l'Allemagne (championne olympique et d'Europe en titre, ndlr), la Suède, et aussi les Pays-Bas parce qu'à domicile ils vont être suivis par un grand nombre de supporters", a souligné Echouafni.
"Quand on est des compétiteurs, on veut tout le temps gagner. Mais quelque fois cela ne fonctionne pas comme on veut non plus. Il faut savoir aussi par moment comprendre que cela ne marche pas tout le temps. Annoncer qu'on veut gagner c'est une chose, mais il faut y mettre les actes", a-t-il encore prévenu.
Après dix jours de préparation à Clairefontaine, les Bleues vont se rendre cinq jours à Montpellier, l'un des hauts lieux du foot féminin en France, pour disputer notamment leur premier match de préparation contre la Belgique, vendredi 7 juillet (21h00).
Elles se rendront ensuite à Sedan, quatre jours plus tard, pour affronter la Norvège, deuxième et dernier match de préparation au programme avant le départ aux Pays-Bas.
Les Bleues, présentes dans un groupe C sans grand ténor, avec notamment l'Autriche (24e nation mondiale) ou la Suisse (16e), disputeront leur premier match de la compétition contre l'Islande le 18 juillet.
Une performance aux Pays-Bas est capitale en vue du Mondial 2019, qui sera organisé en France.