"J'espère qu'on va réaliser une bonne prestation, marquer des points", lance-t-il, avant de se déplacer à Istanbul mercredi en Ligue des champions, avec l'obligation de s'imposer si le club de la Principauté veut garder intactes ses chances de voir les 8es de finale.
Jemerson et la C1
Depuis le début de la saison, Monaco propose deux visages totalement différents : costaud sur la scène hexagonale (huit victoires et un match nul en onze rencontres), mais en grande souffrance sur la scène européenne.
Pour expliquer cette différence, Jemerson évoque l'évolution du groupe à l'intersaison. "Cela demande du temps de s'adapter les uns aux autres", explique-t-il.
"Entre L1 et C1, les compétitions sont complètement différentes. Il y a plus de qualités en Ligue des champions, où les types de jeu affrontés sont très différents", précise-t-il.
Le bilan comptable monégasque en C1 est faible (un seul point pris en trois matches), mais Jemerson croit encore à la qualification pour les 8es de finale.
A Istanbul, "j'espère qu'on va réaliser une bonne prestation, marquer des points et, pourquoi pas, nous qualifier".
Pour cela, Monaco devra être enfin hermétique en C1, alors que l'équipe a encaissé six buts en trois matches, pour seulement quatre buts inscrits.
"Bien défendre est un ensemble collectif, rétorque-t-il. Cela commence par les attaquants. Il faut défendre haut pour que le danger arrive le moins possible sur la défense et notre but. On travaille cet aspect au quotidien. Petit à petit, on progresse."
Jemerson et le Brésil
"Depuis l'arrivée de Neymar, toutes les télévisions brésilienne suivent la L1, reconnaît Jemerson. Il y a de plus en plus de Brésiliens, même si les styles sont différents et qu'il faut souvent un temps d'adaptation."
Lui, qui ne parle toujours pas le Français mais le comprend, a mis six mois à bien appréhender la France. "Je me suis réellement adapté à la reprise (en juillet 2016, NDLR), expliquait-il récemment. Je me suis dit que cette saison était la mienne, qu'il fallait que je me concentre sur ce que je dois faire. Je devais laisser un peu le Brésil, famille, amis et nourriture, de côté."
Depuis, il a été champion de France. Le Brésil est revenu à lui. "Profesor Tite", comme il l'appelle, le convoque régulièrement. "C'est un honneur de faire partie de cette liste, sourit le défenseur. Mon objectif est de participer à la Coupe du monde. Pour cela, je dois travailler, être performant en club, progresser encore."
Jemerson et la période actuelle
"Je traverse une bonne période, lance Jemerson. J'ai bien évolué jusqu'ici, mais je ne dois pas m'arrêter là."
Il sait que l'on demande toujours plus aux internationaux. Pour rester au plus haut, il demeure ambitieux. "Je dois apporter un plus collectivement, aider l'équipe à gagner, à faire de bons résultats et, pourquoi pas, à gagner de nouveau le championnat."
Avec deux buts en L1, il en a déjà mis autant que la saison dernière. "A l'Atletico Mineiro, je jouais en défense centrale avec Leonardo Silva, qui marquait beaucoup, se souvient-il. C'était une motivation pour moi. J'étudiais ses déplacements. Je le fais aussi avec Glik."
"Mais je ne me focalise pas sur l'idée de marquer à tout prix, assure-t-il. J'essaie de faire le bon déplacement. L'important n'est pas qui marque mais de faire en sorte que l'équipe obtienne des résultats."