L'histoire récente de Liverpool semble être liée par ce fameux concept de la 'remontada'. Les 'Reds' ont eu leur heure de gloire grâce à cette rencontre en mai 2005 et la finale de la Ligue des champions disputée à Istanbul contre l'AC Milan. Menés de trois buts à la pause, les hommes de Benitez avaient renversé la vapeur pour finalement s'imposer aux tirs au but. Mardi soir, c'est tout l'inverse qui s'est déroulé où le club de la Mersey a cette fois-ci été victime d'une équipe totalement remotivée au retour des vestiaires.
Séville est parvenue à arracher l'égalisation grâce à Pizarro dans le temps additionnel. Évidemment, ce scénario ne satisfait guère Jürgen Klopp qui est passé par toutes les émotions sur son banc. "La description est simple... deux mi-temps différentes. Une première moitié fantastique de mon équipe et dans la deuxième moitié nous avons fait l'erreur que nous n'avons pas continué à jouer au football. Nous sommes devenus un peu passifs, ils ont marqué le premier et il était évident que l'atmosphère a changé immédiatement. Cela leur a donné un gros coup de pouce. Jusqu'au deuxième but, nous réagissions mais après le deuxième but, je pense que c'était un match ouvert à nouveau. Nous aurions pu marquer en contre-attaque, mais nous ne l'avons pas fait. Nous leur avons ouvert la porte et nous ne l'avons plus fermé, donc ils ont pu marquer à la dernière minute et c'était l'histoire du match."
Liverpool avait l'occasion d'assurer la première place du groupe mardi soir et devra désormais assurer le coup lors de l'ultime journée, lors de la réception du Spartak Moscou, la formation russe qui a fait match nul contre Maribor de son côté (1-1).