La lettre de Mbappé aux futures générations

'The Player's Tribune' est un média dédié aux sportifs qui leur permet de raconter leur histoire, et c'est ce qu'a décidé de faire Kylian Mbappé.

L'actuel joueur du PSG aurait pu connaître un tout autre chemin si ses parents avaient accepté une offre spéciale.

À 11 ans, Mbappé a été à Londres pour s'entraîner avec Chelsea.  "Je suis allé à Londres pour m’entraîner quelques jours avec les équipes de jeunes de Chelsea. J’étais très excité et tellement choqué que je ne voulais même pas dire à mes copains du club où j’allais. Quand je suis rentré à la maison, mes copains m’ont vu et m’ont dit, “Kylian, tu étais où la semaine dernière ?”, a confié la star du PSG.

Évidemment, ses amis ne l'ont pas cru lorsqu'il a dit qu'il était à Londres et qu'il avait vu Drogba. "Je n’avais pas de téléphone à cette époque donc j’ai demandé à mon père de me donner le sien et je leur ai montré les photos qu’on avait faites. C’est là qu’ils m’ont enfin cru. Mais la chose la plus importante c’est qu’ils n’étaient pas jaloux. Pas du tout. Ils étaient juste stupéfaits. Je n’oublierai jamais ce qu’ils m’ont dit."

Mbappé est également revenu sur sa visite à Valdebebas, le centre d'entraînement du Real Madrid, et sur sa première conversation avec Zinédine Zidane, sur le parking de l'aéroport de Madrid.

Mon père a reçu un appel de quelqu’un du Real Madrid qui m’invitait en Espagne pour un stage d’entrainement pendant les vacances scolaires. C’était un choc parce qu’ils ont carrément dit à mon père, “Zidane voudrait voir votre fils.” A cette époque-là, Zizou était le directeur sportif du club. Bien sûr, j’étais aux anges. Je voulais absolument y aller", a raconté le champion du monde français. 

"Je n’oublierai jamais le moment où on est arrivé au centre d’entraînement depuis l’aéroport. Zidane nous a accueilli sur le parking près de sa voiture et c’était une très belle voiture, bien sûr. On s’est dit bonjour et il m’a proposé de me conduire au terrain pour l’entraînement. Il montrait le siège passager, genre, 'vas-y, monte.'" "Parfois, même quand tu vis vraiment quelque chose, cela te paraît être comme dans un rêve. J’ai eu le même sentiment lors de la Coupe du Monde en Russie", a conclu le Français.