Le jeune entraîneur d'Hoffenheim Julian Nagelsmann, qui avait dévoilé jeudi la négociation en cours, a confirmé samedi: "C'est la réalité. Nous n'avons pas à améliorer notre position dans la négociation, nous ne sommes pas sous pression et nous n'avons pas besoin de vendre. C'est notre partenaire de négociation (le Bayern ndlr) qui a la pression (...) nous sommes prêts à discuter, mais beaucoup dépend de l'indemnité de transfert".
Ce à quoi le directeur sportif du Bayern Hasan Salihamidzic a répondu, sur la chaîne Sky avant le match Munich-Augsbourg de ce samedi: "Nous avons rencontré et discuté avec Alexander Rosen", le directeur sportif de Hoffenheim, "mais nous ne sommes pas sous pression et nous avons le temps".
La période hivernale des transferts ouvre le 1er janvier.
Munich est à la recherche d'un avant-centre pour être le numéro deux de sa star Robert Lewandowski, le seul titulaire du Bayern dont le poste ne soit pas doublé.
"Ce serait bien si j'avais un peu plus de temps de repos", avait lancé fin octobre Lewandowski. "Aucun joueur ne peut jouer 90 minutes tous les trois jours et toute la saison".
Ses dirigeants semblent l'avoir entendu et se sont mis en quête d'un suppléant au profil difficile à trouver: un joueur de niveau international qui accepterait cependant de n'être qu'une doublure, et de ne pas jouer les matches les plus importants de la saison.
Un accord de principe semble donc avoir été trouvé avec Sandro Wagner, un joueur de 29 ans qui connaît un décollage aussi tardif qu'inattendu de sa carrière. Appelé la première fois en équipe nationale en juin dernier, il compte déjà sept capes et cinq buts.
Il fait figure de doublure possible de l'avant-centre Timo Werner pour le Mondial en Russie.
Né à Munich et formé au Bayern, Wagner y avait disputé quatre matches avec l'équipe première en 2007, à l'âge de 19 ans, avant de poursuivre sa carrière à Brême, Kaiserslautern, Berlin, Darmstadt et Hoffenheim.