"Nous avons appris par la FIFA qu'il y a une prolongation de 20 jours pour une évaluation qui est en train d'être effectuée par la commission disciplinaire", a déclaré aux journalistes le président de la FPF, Edwin Oviedo.
L'attaquant de 33 ans a écopé d'une suspension de 30 jours qui s'est terminée dimanche, après avoir obtenu un "résultat anormal" à un contrôle antidopage lors de la rencontre de qualifications au Mondial 2018 contre l'Argentine le 5 octobre dernier (0-0).
La sanction l'avait privé des deux rencontres du barrage contre la Nouvelle-Zélande, qualificatif pour le Mondial en Russie. Mais son absence n'a pas empêché le Pérou de décrocher son billet, pour la première fois depuis 1982.
Selon son avocat Fichara Neto, des traces d'un métabolite de cocaïne ont été retrouvées dans les urines de Guerrero, mais en "très faible" concentration, "compatible avec la thèse de la contamination", avait-il déclaré au journal brésilien 'O Globo'.
"J'espère que (la prolongation de la suspension) servira à donner une issue favorable à la sanction disciplinaire contre Paolo", a déclaré le président de la FPF. Les avocats du joueur, star de la sélection péruvienne, ont déposé il y a quelques jours un recours devant la commission disciplinaire de la FIFA, à Zurich, pour éviter une sanction définitive à son encontre.