Uli Hoëness, l'ancien président du Bayern, avait récemment déclaré que l'investissement fait par le PSG avec le recrutement de Neymar était un aveu de faiblesse. Une déclaration surprenante et qui a fait couler beaucoup d'encre, aussi bien en Allemagne qu'en France. Comment expliquer de tels propos de la part du célèbre dirigeant ? La jalousie peut être une raison à cette sortie médiatique tapageuse. Ou alors, la frustration. Celle liée au fait d'avoir raté Neymar lorsque celui-ci était encore un jeune débutant au Brésil.
Selon un agent croate, Predrag Racki, le Bayern aurait pu s'attacher les services du Néo-Parisien quand il évoluait encore au Santos. C'était en 2010. Mais, la direction en place a jugé que le prix exigé par son club de Santos était trop important. "C'est en janvier 2010 que le contact avait été établi avec Wagner Ribeiro. Avec l'aide de Trappattoni, nous avons arrangé un rendez-vous avec le directeur du Bayern d'alors, Christian Nerlinger. À cette époque, Neymar avait 17 ans. Même s'il n'était pas encore la star qu'il est aujourd'hui, il était déjà une vraie pépite avec de remarquables qualités", a confié au quotidien 'Novi List'.
Qu'est-ce qui a alors fait capoter le deal ? Pourquoi le Bayern a reculé, et n'a pas souhaité boucler l'opération. "Nerlinger m'a parlé par la suite et il m'a dit qu'il savait parfaitement qui était Neymar mais qu'il le trouvait trop cher. C'était 18 millions d'euros et avec les bonus cela pouvait atteindre les 24. Il m'a dit que le Bayern allait continuer à le suivre, mais que ce n'était pas dans sa politique de payer autant pour un joueur de moins de 18 ans".
La suite, on la connait : Neymar a rejoint trois ans plus tard le Barça contre un montant de 56 millions d'euros (88 en comptant les commissions cachées). Et cet été, l'international auriverde a été transféré au PSG pour 10 fois son prix d'il y a sept ans.