Le patron de la MLS croit toujours au projet Miami

"Je garde confiance, nous allons réussir, je continue de dire que nous voulons une équipe à Miami, c'est un marché important, c'est une ville qui peut nous ouvrir d'autres marchés en raison de sa situation", a expliqué M. Garber lors de son bilan annuel de la saison 2017.

Depuis 2014, le consortium fondé par Beckham se heurte à l'opposition de la population locale pour construire un stade.

Toutefois, en juin dernier, le comté de Miami-Dade a autorisé l'achat d'un terrain dans le quartier d'Overtown où le consortium Miami Beckham United veut construire un stade de 25.000 places.

"C'est le dossier le plus compliqué depuis 18 ans que je suis président de la MLS", a insisté Garber.

"La situation est compliquée en partie par le fait qu'elle se passe à Miami: c'est un marché difficile pour le sport professionnel, c'est une région où les prix de l'immobilier flambent et tertio, le processus de décision politique est compliqué parce qu'il y a plusieurs maires qui ont leur mot à dire", a-t-il détaillé.

"Enfin, le propriétaire n'est pas originaire de Miami (...) Nous travaillons dur pour trouver un actionnaire qui vienne de la région pour être aux côtés de David Beckham", a poursuivi M. Garber.

Alors que l'équipe devait initialement faire ses débuts en 2018, la MLS n'a pas fixé de nouvelle date. Miami pourrait faire ses débuts après les 25e et 26e franchises qui doivent être attribuées à Cincinnati, Détroit, Nashville ou Sacramento d'ici à la fin de l'année: "C'est concevable", a conclu le patron de la MLS.