Un petit but seulement a été marqué lors de la première journée de ce groupe C, et il fut congolais.
Forte de cet avantage, la RDC de Florent Ibenge ferait coup double en battant les Eléphants: elle prendrait ainsi sa revanche sur la demi-finale de la CAN 2015 qui leur avait souri, et elle se qualifierait pour le prochain tour, quel que soit le résultat de l'autre match de ce vendredi.
Les Léopards devront cependant remodeler leur défense avec les absences de N'Sakala, Zakuani (blessés) et Lomalisa Mutambala (suspendu). D'où aussi l'avertissement lancé par Ibenge, qui estime que par rapport à l'équipe sacrée en 2015, la Côte d'Ivoire actuelle est "moins glamour mais elle reste redoutable".
Mais face au Togo, les Ivoiriens ont manqué de punch, et Michel Dussuyer leur réclame désormais "un état d'esprit plus conquérant".
Lors de Togo-Maroc, deux autres entraîneurs français se retrouvent opposés vendredi, et pas des moindres: Claude Le Roy, le "Sorcier blanc" qui dispute sa 9e CAN, face à son ex-adjoint Hervé Renard, le seul à avoir remporté la CAN avec deux pays différents.
Le Roy a signé un bon 0-0 contre la Côte d'Ivoire et s'appuiera sur son capitaine Adebayor, qui, sans club, se préparait depuis six mois en vue de cette CAN.
"Je faisais tout: des 15x15 (fractionné très court), du 'box-to-box', des exercices de finition devant le but, des accélérations tout seul. Mais bon à la fin de chaque journée, je savais la compétition qu'il y avait devant moi. Je me suis préparé pour ça", a-t-il confié à l'AFP.
Renard, qui n'avait plus connu la défaite en CAN depuis 17 matches, est dans une situation plus inconfortable après la défaite initiale du Maroc. Un souci de finition, avec 17 tirs contre la RDC mais aucun qui n'ait fait mouche. Charge à ses attaquants de régler le problème.
Vendredi à Oyem (en heures françaises) :
17h : Côte d'Ivoire - RD Congo
20h : Maroc - Togo