Pour l'OL, ce nul, de même que celui concédé face à Bordeaux (3-3) dans le temps additionnel la semaine dernière, après avoir mené 3-1, n'est pas sans rappeler tous les points laissés en chemin la saison passée et qui ont coûté la qualification en Ligue des Champions.
"Je reste sur ma faim", a d'ailleurs déploré sur 'Canal+' le président de Lyon Jean-Michel Aulas.
Lyon peut donc se mordre les doigts d'être venu buter sur une défense jaune solide mais sans grand génie.
Les hommes de Bruno Genesio ont pourtant eu le but de la victoire au bout du pied à plusieurs reprises.
Bertrand Traoré, peu en réussite samedi, peut notamment regretter d'avoir vu Ciprian Tatarusanu dévier du bout des doigts son plat du pied (10e) et le poteau repousser sa tentative, après un très bon service de Maxwell Cornet, préféré à Memphis Depay au coup d'envoi (58e).
Et que dire de Nabil Fékir, surveillé de près par ses adversaires, qui a récupéré le ballon à 7 mètres des buts après le poteau de Traoré mais pour mieux l'expédier au dessus des cages, même s'il a effleuré la transversale.
Plus généralement, le milieu lyonnais, avec Jordan Ferri pour remplacer Sergi Darder, suspendu, a semblé moins tranchant, même si son emprise n'a fait que grandir au fil du match, alors qu'en pointe, Mariano a été transparent.
L'arrière-garde des Gones, où le latéral droit Ferland Mendy a connu sa première titularisation, a connu une fin d'après-midi des plus tranquilles.
Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour sentir un frisson traverser les supporters lyonnais sur une ouverture de Yassine El-Ghanassy pour Jules Iloki, dont la frappe en pivot a été bien détournée du bout du pied par Anthony Lopes très vigilant (82e).
Avec un pourcentage de passes réussies à peine supérieur à 70%, Nantes a livré une copie très brouillonne offensivement.
La première association d'Emiliano Sala et de la nouvelle recrue Kalifa Coulibaly en attaque n'a pas semblé très heureuse, l'international malien étant remplacé dès la pause.
Ce point est toutefois bon à prendre pour Nantes qui aura besoin de temps, comme Claudio Ranieri ne cesse de le répéter, pour intégrer ses recrues et assimiler le schéma de jeu de son nouvel entraîneur.