S'il confesse une grande sympathie pour le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Michel Aulas ne cautionne pas le modèle énonomique parisien et estime toujours que son équipe ne lutte pas à armes égales avec l'ogre parisien.
"Ce n’est pas qu’une impression. C’est un manque d’équité. Il y a le sujet des moyens sans limites, le sujet des conflits d’intérêts (être président de 'BeIN' et président de club), il y a le sujet général du respect des règles du fair-play financier. Neymar, par exemple, je ne sais pas s’il est salarié à 100 % du PSG ou salarié en partie du Qatar pour la Coupe du monde. Le PSG, en tant que vitrine du foot français à l’international, c’est magnifique. Quand le PSG gagnera la Ligue des champions, le foot français en bénéficiera", a estime le cacique rhodanien.
"Je ne suis pas négatif à 100 %, j’essaye de faire une analyse objective. Je ne veux pas être taxé d’antiparisianisme, anti-PSG ou anti-Nasser. Je dis les choses, comme souvent, un peu plus tôt que les autres et sans avoir peur de me faire tirer les oreilles", a-t-il ajouté dans un entretien au 'Parisien'.