Tout est parti de propos équivoques signés Michel, l'entraîneur des Andalous. Questionné sur Onda Cero, l'ancien coach de l'OM et surtout ancien joueur du Real Madrid avait laissé entendre qu'il ne mettrait pas de bâtons dans les roues du club merengue que Malaga affronte lors du dernier match de la saison.
"Je suis beaucoup plus un madridista que Valdano", avait répondu Michel à un journaliste lui demandant s'il fallait s'attendre à ce que son équipe fasse une "Ténérife" au Real. Une référence à l'équipe de Ténérife entraînée par Jorge Valdano qui avait contribué aux victoires du Barça en championnat lors de deux saisons consécutives dans les années 1990 (1991-92 et 1992-93) en battant deux fois le Real lors de l'ultime levée.
Michel a ensuite atténué ses propos en expliquant, cette fois sur les ondes de la Cadena Ser, que c'était "son Real mais aussi son Malaga" et qu'il allait respecter les règles de la compétition, même s'il espérait que tout soit résolu avant la dernière journée. "C'est toujours mieux de recevoir un champion que de devoir battre votre ancienne équipe", a-t-il toutefois ajouté avec malice.
Cette affaire aurait pu en rester là. Sans le tweet rageur et surtout complètement inattendu du propriétaire de Malaga...
باذن الله بينجلدون على ارض الملعب
— Abdullah N Al Thani (@ANAALThani) 26 de abril de 2017
لكن حثالة كتالونيا لن يشموا رائحة الدوري
بعد تأليف الاكاذيب على المدرب ميتشلhttps://t.co/ZIbeMJjHjq
"Ces déchets de Catalans ne vont même pas sentir l'odeur du titre après leurs mensonges sur Michel", a-t-il ainsi écrit sur le service de micro-blogging. Le Barça a réagi immédiatement via un communiqué tout en saisissant le comité anti-violence de la Ligue espagnole, évoquant "une manifestation de principes qui vont à l'encontre du fair play".
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