On parlait déjà d'un Manchester City diminué, à court de forme, mais les hommes de Guardiola ont su répondre de la plus simple des manières, en s'imposant 1-0 face à Arsenal.
Mikel Arteta avait disposé ses joueurs de la même façon que depuis le début de la saison, dans un 3-4-3 qui passe en 4-3-3 en phase offensive, avec Saka qui passe de piston gauche à milieu offensif gauche. La seule nouveauté : Willian qui occupe le poste de numéro 9, remplacant Lacazette.
A l'inverse, Pep Guardiola avait décidé de faire dans la nouveauté pour surprendre les Gunners, avec système de base en 3-3-3-1, mais qui a évolué tout au long du match, avec des milieux comme Rodri ou Silva redescendant en défense pour s'occuper de la première relance. Si ce système a rendu difficile le pressing Gunner, il a aussi perturbé les propres joueurs de Guardiola, comme Cancelo, pas toujours bien placé entre son rôle de latéral, défenseur central ou milieu de terrain.
Les Citizens ont rapidement pris le dessus sur Arsenal, dominant en possession et couvrant bien les quelques contre-attaques mal négociées des Gunners. Les longs ballons vers Aubameyang se sont multipliés, sans être efficaces.
Le premier but Citizen est finalement arrivé, sur une nouvelle erreur de la défense d'Arsenal. Aguero, trouvé entre les lignes, sert Foden en profondeur. L'ensemble des défenseurs Gunners défendent en reculant, laissant la possibilité à Foden de tirer. Leno repousse le tir mais Sterling le récupère et marque. Les locaux dominent, se jouent des milieux de terrain adverses, se procurent beaucoup d'occasions qui sont manquées.
Côté Arsenal, seul Saka semble capable d'apporter du danger entre les lignes de City, toujours bien placé, bien orienté, et parvenant à faire progresser son bloc balle au pied. On attendait beaucoup de la ligne d'attaque Aubameyang - Willian - Pépé mais les trois sont restés muets, incapables de se procurer des occasions et sûrement pas aidés par des milieux de terrain collés à leurs défenseurs, incapables de porter le ballon.
En seconde mi-temps, City a su contrôler le match, profitant de la faiblesse du jeu d'Arsenal pour anesthésier la fin de la rencontre. Peu d'occasions des deux côtés, mais une claire domination des Citizens, qui amène le ballon où ils le souhaitent.
La seule source de satisfaction des Gunners sera sûrement d'avoir pu voir à l'oeuvre Thomas Partey, entré en cours de jeu, mais trop tard pour renverser le cours du match.