En fin de contrat avec Créteil, Martin Mimoun (25 ans) a signé vendredi pour deux ans avec le SC Bastia, avec une année en option en cas de montée en Ligue 1. Si la DNCG doit se prononcer en milieu de semaine sur le cas du club corse, rétrogradé provisoirement en National 1, l'attaquant assure que le club se prépare pour jouer en Ligue 2. Avec l'ambition de vite retrouver l'échelon supérieur.
Comment s'est passée votre signature à Bastia ?
Martin Mimoun : Très rapidement. Le nouvel entraîneur (Réginald Ray) me voulait déjà au Paris FC en fin de saison avant qu'il arrive à Bastia. On s'est mis d'accord par téléphone, puis je suis venu vendredi passer mes examens médicaux. Tout a été très vite.
Avec la décision de la DCNG, le club vous a quand même vendu un projet Ligue 2 ?
Oui, dans les discussions, on n'a jamais parlé de National 1. Dans ma tête, j'arrive dans un club de Ligue 2 qui a de l'ambition. Réginald est arrivé avec la volonté de faire remonter Bastia en Ligue 1. Après, il n'y a pas de date fixée. On ne m'a pas dit "dans deux ans, on doit être en Ligue 1". L'ambition, c'est d'y arriver le plus vite possible.
Les premiers mots de Martin Mimoun https://t.co/Nzg0Y0eUea
— SC Bastia (@SCBastia) 7 de julio de 2017
Quand j'ai parlé avec le coach, il m'a dit : "Tu sais, avec le PFC la saison dernière, j'ai commencé avec 15 joueurs sous contrat. À la trêve on était avant-dernier, et on finit baragiste et tout proche de monter en Ligue 2". Cette préparation peut souder le groupe. On a quand même des joueurs de grande qualité. Jean-Louis Leca, Sébastien Squillaci, Medhi Mostefa, Yannick Cahuzac...
Après Laval, la Slovénie et Créteil, Bastia représente un nouveau pallier pour vous ?
J'ai fait une belle saison à Créteil et je le dois à mon passage en Slovénie (Olimpija Ljubjana). J'ai passé un cap mentalement là-bas. Surtout ce qu'il faut faire en dehors du terrain. J'étais le joueur le mieux payé du club, donc j'avais un peu de pression. On a été champion, on a disputé le tour préliminaire de la Ligue des champions, on a fait des matches amicaux contre des gros clubs... Je vais connaître un peu cette pression à Bastia aussi. Ici, il y la ferveur du public et je suis prêt pour ça maintenant. Laval par exemple, c'est un club familial, très tranquille. Je ne suis ici que depuis vendredi, mais il y a de l'ambition à Bastia, et j'aime ça.