Les Mosellans restent à la 15e place avec cinq points d'avance sur le barragiste. Mais ils comptent un match en retard, qu'ils disputeront mardi contre le PSG, pas forcément l'adversaire le plus à la portée des Grenats pour valider leur ticket pour l'élite la saison prochaine.
Caen, de son côté, continue de végeter à la 16e place, deux points devant la zone de rélégation. Mais si le compte n'y est toujours pas, les Normands se satisferont de la tournure du match, qui leur a finalement souri.
Excessivement fermés avant le repos, les débats se sont ouverts en deuxième période.
Si le ballon était plutôt dans les pieds normands durant les 45 premières minutes, les possibilités étaient pour les Messins. Mais la précision dans le dernier geste n'était pas au rendez-vous et Diomande, qui avait remplacé Genevois sorti en raison d'un claquage à la cuisse droite dès la 10e, touchait du bois dans le temps additionnel (45e+1).
Le match repartait sur le même rythme élevé avec un ballon partant vite d'un but à l'autre. Les occasions franches n'étaient pour autant pas nombreuses.
Mais, sur un centre de Balliu, la reprise de volée de Sarr, qui venait de rentrer (64), était impériale (65). Les Caennais ne tardaient pas à réagir et Santini prolongeait de la tête le coup franc rentrant de Bessat (74).
Sur son côté droit, Balliu était virevoltant. La tête de Falette sur un de ses centres était capté par Vercoutre (77). Mais la reprise de Diabaté après un beau travail du latéral droit finissait au fond (83). Les Normands répondait de la même manière: sur un centre de Deleplace, Santini mettait toujours la tête pour l'égalisation (88).