Vainqueur de Lille ce dimanche soir, l'AS Monaco n'a besoin que d'un petit point en deux journées afin d'être officiellement champion de France. Avec la différence de buts largement en leur faveur, les 'Rouge et Blanc' sont quasiment assurés de remporter le titre mais doivent encore valider leur travail face à l'AS Saint-Etienne ce mercredi. Bernardo Silva est conscient qu'il est temps de finir le travail et d'enfin être récompensé pour la belle saison effectuée par l'AS Monaco.
"Il faut finir le travail mercredi. C’est presque impossible de ne pas être champion mais dans le foot tu ne sais jamais… Quand tu as un adversaire comme Paris qui gagne tout, ça donne encore plus de mérite. On savait qu’on était presque champions après le match hier mais on n’a rien célébré. En 2017, on a fait que des victoires et deux matchs nuls. C’est très bien. On sait qu’on est proches, que cela va arriver. On célébrera avec nos supporters quand ce sera acquis. Le coach m’a beaucoup aidé personnellement. Il a créé un groupe très soudé, avec une très bonne ambiance. Il travaille très bien avec les jeunes joueurs. Le travail du staff cette année est incroyable. Dès le début tout a marché très bien sur et en dehors de terrain. C’est beaucoup de plaisir de jouer au foot à Monaco cette saison. Mon but contre Paris c’est un tournant de la saison. C’est très difficile de jouer contre eux. L’égalisation nous donnait l’avantage pour garder notre 1ère place", a expliqué Bernardo Silva devant les médias.
L'ailier de l'AS Monaco a évoqué son avenir et a dévalorisé la course pour le titre de meilleur joueur du championnat : "Je me sens très bien ici. C’est ma 3e saison. On peut finir champions. Il y a 2 ans un quart de finale de Champions, cette année une demie… On joue pour gagner des titres à Monaco. Tous les joueurs sont très contents d’être ici. On a envie de continuer. Si tout le monde reste on peut faire quelque chose de spécial. Après dans le foot on ne sait jamais. Le titre de meilleur joueur de l’année c’est bien mais c'est le collectif qui compte. Pour qui j’ai voté ? Cavani, Seri, Thauvin. Un titre collectif c’est ce qui reste. Tout le monde est valorisé individuellement. L’Euro, l’Eurovision, le titre peut-être, c’est une belle année pour le Portugal...".