Premier du championnat de France et Champion en titre, le Paris Saint-Germain affrontera l'OGC Nice vendredi soir, en ouverture de la 10ème journée de Ligue 1. Un déplacement que les hommes de Thomas Tuchel devront aborder avec sérieux, les Aiglons ne pointant qu'à trois longueurs au classement et ayant l'habitude de bien négocier leurs rencontres à domicile face aux Franciliens, qui, de surcroît, seront privés de leur Brésilien Neymar, blessé avec le Brésil.
Présent en conférece de presse ce mercredi, Patrick Vieira, l'entraîneur du Gym, espérait voir son équipe faire preuve d'ambition face aux Parisiens. "On ne regarde pas le classement, on ne parle pas de points avant de jouer contre le PSG. On ne doit pas penser à seulement défendre. Contre eux, des équipes ont évolué à cinq ou six derrière, mais défendre 90 minutes contre le PSG, c'est avoir match perdu. Quand on aura le ballon, on ne devra pas avoir peur de jouer vers l'avant. Si on pense seulement à défendre contre le Paris-SG, ce n'est même pas la peine de jouer le match", a d'abord confié le technicien.
"N'importe quelle équipe est plus forte avec Neymar"
"On doit élever notre niveau. Avec l'appui du public, on doit mettre plus de volonté, on doit être plus agressifs. On doit mettre du rythme dans ce match-là pour leur poser des problèmes. Je ne vous apprendrai rien sur le Paris-SG, sur la qualité individuelle de ses joueurs et sa force collective. C'est une des meilleures équipes d'Europe", a ensuite assuré l'ancien joueur d'Arsenal, qui estime que même sans Neymar, ce PSG là reste une équipe redoutable.
"N'importe quelle équipe est plus forte avec Neymar, mais même sans lui, ça reste une grande équipe. Ce sera une très belle affiche. On va jouer dans un stade qui sera plein. On doit apporter de l'enthousiasme, de la détermination, de l'agressivité pour emballer ce match et essayer d'avoir le résultat qu'on souhaiterait avoir. Tout en gardant de l'équilibre", a enfin ajouté Patrick Vieira. Si le PSG ne pourra s'appuyer sur Neymar, l'OGC Nice sera privé de Youcef Atal, suspendu.