Dominateur dans le début des années 2000 sur la scène nationale, l'Olympique Lyonnais est depuis rentré dans le rang. Deuxième force du pays, l'OL est toutefois à des années lumières du Paris Saint-Germain et peut difficilement prétendre au titre de champion de France face à l'armada parisienne. Mais les Gones restent ambitieux et Jean-Michel Aulas veut remettre son club sur le devant de la scène dans les prochaines années en remodelant le club lyonnais. Pressenti pour être le successeur de Jean-Michel Aulas dans quelques années, à la demande de ce dernier, Tony Parker a évoqué les ambitions de l'OL au micro de RMC Sport.
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"Ils ont gagné beaucoup de titres dans les années 2000. Ça fait longtemps qu’il n’y a plus eu de titre de champion de France (le dernier date de 2008, ndlr). La Ligue des champions reste un objectif toujours très important pour l'OL. C'est essayer de ramener le titre de champion de France et continuer à faire grandir le club. Avec le nouveau stade, une fois que tous les remboursements auront été faits, on aura plus de moyens à mettre dans le sportif. Il faut continuer à être patient, beaucoup de choses ont été mises en place. Dans les trois-quatre ans on pourra essayer de construire une équipe encore plus compétitive", a expliqué l'ancien basketteur français.
"Je ne veux pas tout contrôler"
"Comment j’ai réagi quand il m’a contacté ? J’étais surpris, mais ça m’a fait chaud au cœur. Je le prends très au sérieux. Je sais qu’il ne veut pas laisser l’OL à n’importe qui. Il est prêt à déléguer. On parle de tout. Est-ce qu’il pourrait me demander mon avis sur un changement d’entraîneur ou le mercato ? Oui. Il me respecte, ça va dans les deux sens, on a vraiment créé une relation privilégiée, il me fait confiance. J’ai tellement de choses à apprendre que plus il reste, mieux c’est pour moi", a ajouté Tony Parker.
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Le président de l'ASVEL a dévoilé sa conception du rôle de président et ne veut pas tout contrôler : "Le plus important c'est la passion et pouvoir fédérer les gens. Il ne faut pas compter ses heures si tu veux réussir dans le sport. Je peux parler à n'importe quel sportif avec ma carrière. Il y a un lien aussi entre le football et la basket. Après il faut juste travailler. Il faut montrer que tu sais ce que tu fais. (...) C’est important d’avoir des parts pour être légitime. Quand tu crois dans un projet, il faut investir. Ce serait avec plaisir. J’ai des idées en tête pour le développement qu’on veut faire avec Jean-Michel à l’international. On a déjà commencé avec le rachat du club féminin à Seattle (OL Reign)".
"Il n’y a pas que le sportif. Il y a 50.000 trucs à gérer dans un club. J’ai la chance d’avoir quelqu’un comme Aulas qui est prêt à me montrer tous ces aspects. L’OL est un club coté en Bourse, il y a plein de choses à gérer. Moi je ne veux pas tout contrôler. Je veux avoir une vision globale. Dans le foot, si demain j’y suis à 100%, la première chose que je ferai c’est de bien m’entourer, avec des têtes pensantes pour le football", a conclu Tony Parker.