Un cri du coeur. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire la sortie d’Alvaro Gonzalez après la défaite de l’Olympique de Marseille face à Nîmes (1-2), lanterne rouge de Ligue 1 avant le coup d’envoi ce samedi. Le défenseur central n’était pas attendu, mais il a lui-même décidé de prendre la parole.
Et ça déménage d’entrée : "On ne peut pas faire la merde qu'on a fait aujourd'hui. On doit respecter le maillot, et le moins que l'on puisse faire c'est courir, se battre sur le terrain. Aujourd'hui, on n'a rien fait. Tous les jours quand on perd, on parle du coach, d'autre chose… Mais ce n'est pas vrai, les responsables c'est nous. Quand on fait de la merde, on perd, car toutes les équipes sont bonnes en Ligue 1, comme en Ligue des Champions", a-t-il d’abord dénoncé.
Difficile de lui donner tort. Ce samedi, les Marseillais ont perdu sur le terrain, mais aussi dans l’attitude. Les occasions manquées ? Le penalty raté de Thauvin ? L’OM aurait dû relever la tête, et il l’aurait sans doute fait la saison passée, même après l’ouverture du score nîmoise contre le cours du jeu.
Et c’est justement ce qu’Alvaro dénonce : l’OM choisirait-il ses matchs ? Déjà tenus en échec par Dijon (0-0) la semaine passée, les Olympiens sortent pourtant d’un Trophée des Champions encourageant contre le PSG (1-2). De quoi faire grimper l’incompréhension du défenseur central espagnol.
"On fait un bon match contre Paris, puis on fait de la merde aujourd'hui. On ne peut pas faire ce type de matchs. Je ne sais pas combien de fois on a tiré au but, mais on doit faire plus. Ce n'est pas possible. L'année dernière, avec la même équipe et le même coach, on faisait d'autres types de matchs. (…) Avec tout le respect que j'ai pour Nîmes, on est l’OM, on doit gagner ce type de match. On n'a pas d'excuse." Et il ne faudra pas compter sur les supporters pour en trouver.