Le directeur sportif du Paris Saint-Germain, Leonardo, a été interviewé par 'France Football'. Le brésilien, toujours dans sa ligne de conduite, a tenu à mettre les chose au clair concernant sa relation avec les qataris.
"Il faut comprendre que les décisions ne nous sont pas imposées au gré de prétendus caprices, dit le dirigeant brésilien. Parce que le PSG est une entité désormais structurée, très pro, avec une vision à long terme et des personnes très compétentes. (...) Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas revenu au PSG pour passer mon temps à entendre: 'Leo, fais ci; Leo, fais ça.' Ça n’aurait pas de sens. Il y a une réflexion solide derrière chaque décision prise. Quant aux rumeurs qui prétendent que 'Doha a imposé que…', je voudrais préciser une chose: je ne suis pas un mielleux qui va passer son temps à essayer de faire plaisir à tout le monde."
Pour l'ancien joueur parisien, il faut retenir que l'investissement des qataris a permis au championnat fraçais de retrouver un second souffle et d'être mieux exposé : "J’éprouve un respect énorme pour l’engagement de l’émir et du Qatar pour ce club, poursuit Leonardo. Cette relation est basée sur l’émotion et la passion pour le PSG et le football. Je continue de penser que les gens ne sont pas toujours très reconnaissants vis-à-vis de cet engagement."
Leonardo s'est également montré agacé par le comportement de la société français et de la presse qui ne montre aucune gratitude sur les bienfaits de cet investissement, ce qui pourrait un jour conduire l'émirat à stopper le projet parisien : "Regardez quelques secondes ce que le PSG de QSI a fait pour la Ligue 1, martèle le directeur sportif. Pastore, Ancelotti, Thiago Silva, Ibrahimovic, Beckham, Cavani, Neymar, Mbappé, Marquinhos, Verratti, Di Maria, Icardi, Navas… Ils sont tous venus dans le championnat de France grâce à qui? On peut arrêter de parler sans arrêt d’argent pour apprécier, un peu, tout le travail et l’engagement réalisés en faveur du PSG, bien sûr, mais aussi de l’image et de la réputation du football français à l’étranger? On peut penser au jour où le Qatar, fatigué par toutes ces histoires, déciderait de partir?"