Auteur d'un début de saison canon, le Stade Rennais connaît un coup de mou depuis quelques semaines. L'enchaînement des rencontres et la découverte de la Ligue des champions ont brisé la dynamique des hommes de Julien Stéphan qui restent sur trois défaites consécutives avant d'affronter Chelsea ce mardi, cinq défaites un match nul et une victoire depuis le début de leur campagne européenne. En conférence de presse, Julien Stéphan a tenu à dédramatiser la série actuelle des Rennais.
"On a connu une mauvaise série la saison dernière plus compliquée que celle qu'on vit cette année. Il faut rester en soutien des joueurs, les accompagner en permanence, les rassurer et mettre sur la table la difficulté qu'on peut avoir mais ce n'est pas en tapant sur les joueurs que les choses reviennent. Il ne faut pas paniquer. On est déçu évidemment des résultats et du contenu contre Bordeaux. On va retrouver le jeu par de la confiance et du dynamisme. On est ensemble, soudés ensemble, avec une volonté féroce te on va trouver la solution, c'est une certitude", a expliqué le technicien français.
"Si ce n'est pas demain, il ne faudra pas en faire un drame. c'est une équipe qui a investi 250 millions d'euros et qui se bat pour le titre. On cherchera à montrer une unité collective d'une autre facture. C'est un apprentissage du très haut niveau avec la Ligue des champions mais aussi d'un enchainement de matchs tous les trois jours. Je ne trouve pas ça honnête d'expliquer ça sur le mercato. Il s'est terminé il y a seulement un mois et demi, le bilan, on le fait à la fin. On sait qu'il y a des joueurs qui sont besoin de plus de temps pour s'adapter", a ajouté l'entraîneur du Stade Rennais.
"Je suis bien au Stade Rennais"
Julien Stéphan a mis les choses au clair concernant son avenir : "Je disais qu'après un cycle de trois ans, il fallait se poser les questions et analyser tranquillement les choses et faire un bilan à la fin d'un cycle. Je l'ai dit il y a un mois et demi. Mais comme on a perdu quelques matches, il semblerait que des interprétations en ait été faites. Ça ne veut pas dire que je veuille partir. Je suis bien dans ce club, je travaille bien avec l'actionnaire, Florian Maurice et Nicolas Holveck. Il faut juste avoir l'honnêteté intellectuelle de faire un point après un cycle de trois ans pour savoir si on repart sur un nouveau ou non."
Le technicien du Stade Rennais se méfie de Chelsea : "On est à la recherche d'un déclic. On n'a pas la possibilité d'aller le chercher avec des éléments extérieurs, il faut qu'on aille le chercher en interne en ayant la volonté de s'améliorer dans plusieurs domaines qui faisaient notre force. Il faut réélever le niveau de confiance de certains joueurs et être plus engagés. Si on n'a pas ces ingrédients face à ce genre d'adversaire... Les joueurs avaient mis ces ingrédients à l'aller pour avoir de la qualité dans le jeu. La tête à Chelsea face à Bordeaux ? Je n'ai pas ce sentiment. La dynamique de Chelsea est impressionnante. Ce n'est pas une surprise. Il y a beaucoup d'internationaux avec des joueurs dominants dans leurs sélections qui ne sont pas titulaires chez eux. C'est un très gros morceau qui va lutter pour le titre en Premier League".
L'entraîneur français a encensé Olivier Giroud : "Quand je parlais des joueurs dominant dans leurs sélections qui n'étaient pas titulaire à Chelsea, je pensais notamment à lui. Ça montre toute la richesse de ces clubs avec les options qu'ils peuvent avoir. Beaucoup de clubs ont ces problématiques de roches. Giroud, c'est un exemple exceptionnel pour les joueurs en termes d'état d'esprit. Même s'il ne joue que quelques minutes, il a engagement total sur le terrain. C'est ça les joueurs de très haut niveau, capable de donner leur meilleur quel que soit leur statut."