La cour a suivi la réquisition du procureur général.
M. Perez, qui avait saisi cette cour à cette fin, avait été mis en examen pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux et association de malfaiteurs.
"Cette décision restaure M. Perez dans son honneur et sa dignité", a réagi auprès de l'AFP son avocat, Éric Plouvier, qui souligne qu'"une telle décision est rare dans le monde judiciaire, les mises en examens sont dans la majorité des cas confirmées".
Sa mise en examen était "en totale contradiction avec son engagement complet pour défendre les intérêts du club et de l'actionnaire", a ajouté Me Plouvier, rappelant que M. Perez "était désormais témoin dans cette affaire, ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être".
Le président d'alors, Vincent Labrune, débarqué en juillet 2016, est également témoin.
La justice soupçonne dans ce dossier des opérations surévaluées lors de transferts importants, au bénéfice d'agents ou d'intermédiaires et au préjudice de l'actionnaire du club, pour un montant de 55 millions d'euros.
Parmi les opérations dans le collimateur de la justice figurent celles concernant Lucho, Mbia, Diawara, Abriel, Niang, Azpilicueta, Rool, Morientes, Kaboré, Rémy, Gignac, Cheyrou, Ben Arfa ou Heinze.
L'ancien dirigeant du club olympien, Jean-Claude Dassier (2009 à 2011) et l'ancien directeur général Antoine Veyrat (2008-2011) ont également été mis en examen dans ce dossier, comme l'ancien président Pape Diouf.