"Personne ne pensait que j'en serai là où j'en suis. Je remercie Alaves pour cela. Je continue à progresser et à travailler pour rejoindre un grand club", a récemment commenté l'intéressé au micro de 'Radio Marca'.
Un grand club, mais lequel ? Logiquement, son profil attise les convoitises: Theo est jeune, prometteur et il est barré à l'Atletico Madrid par le Brésilien Filipe Luis, habituel titulaire, et par son frère aîné Lucas Hernandez (21 ans).
La presse madrilène l'a aussitôt annoncé au Real, tandis que les journaux catalans le donnaient partant pour le Barça. Mais selon la plupart des médias, Theo a passé le 8 mai une visite médicale préalable à un transfert au Real pour une somme comprise entre 24 et 30 millions d'euros.
Ce qui pourrait faire voler en éclat la tradition de "non-agression" entre les deux clubs de Madrid sur le marché des transferts.
L'entraîneur du Real Zinédine Zidane, natif de Marseille comme Theo, n'a pas confirmé l'opération mais il s'est montré élogieux.
"C'est un bon joueur, cela ne fait aucun doute", a-t-il dit à propos du gaucher, convoqué avec l'équipe de France Espoirs pour deux matches amicaux en juin contre l'Albanie et le Cameroun.
Être à 19 ans en première page de tous les journaux d'Espagne ne doit pas être simple. Et il faudra voir si le gaucher parvient à rester concentrés sur cette finale de Coupe du Roi, la première finale d'Alaves depuis celle de la Coupe de l'UEFA en 2001 (défaite 5-4 a.p. au but en or contre Liverpool).
"Cela affecte un peu", a reconnu Theo Hernandez en conférence de presse, avant de dédramatiser: "Ce qui doit arriver arrivera, mais après la finale".