Quique Setién fête ce mercredi ses 100 jours à la tête du FC Bacelone. Techniquement, ce sont 60, puisque les 40 autres ont été en plein confinement, sans football. Difficile d'imagine un tel scénario à son arrivée en janvier dernier.
Alors que sa vie devait s'accélérer, bien loin de ses vaches en Cantabrie, l'épidémide de coronavirus en a finalement décidé autrement et à de nouveau mis sur pause la vie de Setién. En 12 matches avec les Catalans, l'Espagnol compte 8 succès, un match nul et trois défaites.
Une défaite tous les quatre rencontres, c'est déjà trop pour un coach du Barça. Mais la quantité de problèmes accumulés lui ont fait vivre de véritables montagnes russes depuis son arrivée. Il peut en revanche se targuer d'être leader en Liga, ce qui ferait de lui le nouveau champion du championnat espagnol en cas d'arrêt définitif de la compétition, et a un pied en quarts de finale de Ligue des Champions après le nul arraché à Naples.
1-0, c'est le score de son premier et dernier match, contre Grenade et la Real Sociedad. Sur le chemin, des pertes de points par-ci par-là et une défaite qui fait mal contre le Real Madrid lors du Clasico. Sportivement, ce n'est pas mieux. La perte de Suarez puis celle de Dembélé pendant plusieurs mois ont ouvert les portes du Camp Nou à Martin Braithwaite.
Sur le plan institutionnel, la crise que traverse le Barça a fait de Setién un pompier plus qu'un entraîneur. Comme par exemple les façons de faire d'Eder Sarabia au Bernabéu.
Après des débuts en dents de scie, Setién a été coupé dans son élan par la crise du coronavirus. Dernier manège, avant de retoucher terre ?