'Zizou' savait que ce serait difficile de garder le rythme que lui-même s'était imposé. Ainsi, il a décidé de prendre une année sabbatique. Son départ en soit a causé un tsunami à Madrid. Et après lui, le séisme a eu plusieurs secousses qui peut être décrits en cinq points.
Miser sur Lopetegui
Pour tenter de faire bonne figure et apporter de la sérénité au sein de son club, Florentino a décidé de miser sur le sélectionneur qui avait convaincu avec l'Espagne. Mais son timing n'aurait pu être plus mauvais : à trois jours de la Coupe du monde le sélectionneur est destitué par la Fédération Espagnole pour son pacte avec le Real Madrid.
Son arrivée s'est donc produite plus tôt que prévue, et dans le bruit. Néanmoins, les avis favorables des poids lourds du Real Madrid et de la sélection espagnole, avec Sergio Ramos en tête, ont été fondamentaux pour que le président mise sur Lopetegui.
Cristiano aussi est parti
C'était la seule chose plus grave encore qui pouvait arriver au sein de l'entité madrilène, après le départ surprise de Zidane et l'arrivée polémique de Lopetegui. Le mécontentement qu'il avait déjà énoncé le jour-même où il a remporté sa troisième Ligue des champions d'affilée s'est confirmé par un départ qui, après plusieurs chapitres intenses, l'a conduit à la Juventus.
La star du club de ces dernières années s'en est allée... Et ce que tout le monde redoutait est arrivé et a pu ter constaté au fil de la saison : le Real Madrid a véritablement perdu 50 buts sans le Portugais.
D'ailleurs, il s'agit encore d'un des objectifs de la saison, renouer avec les filets avec régularité, et encore aucun joueur n'arrive à assumer ce rôle.
Première déception : la Supercoupe d'Europe
Premier match de la saison et premier trophée mis en jeu... et premier échec de Lopetegui et du nouveau projet de Florentino. Le Real Madrid est tombé face à un Atlético plus en forme que jamais.
Il s'agit de la première finale européenne perdue par les 'Merengues' face au rival de la capitale, la première en 18 ans.
Ça n'annonçait donc rien de bon pour Julen Lopetegui, un mauvais présage qui s'est vérité plus tard...
Adieux Lopetegui
Après avoir signé le pire démarrage d'un entraîneur de l'ère Florentino Pérez, l'ancien sélectionneur de la 'Roja' est destitué.
À l'origine, le nom d'Antonio Conte est étudié, pour venir amener la main dure et la réaction nécessaire, surtout en Liga, avec un Real qui quittait les places européennes. Néanmoins, faute d'accord, c'est l'alternative Solari qui sera privilégiée.
Comme tout allait bien lors de ses premiers matches, son contrat d'intérimaire est reconduit et le coach argentin est confirmé à la tête du club. S'il n'a pas amélioré le football joué par ses hommes, les résultats sont eux bien différents que ceux de l'ère Lopetegui. Il qualifie le Real en huitièmes de finale et en leader de son groupe en Ligue des champions et rapproche les siens du FC Barcelone en Liga.
Les doutes guettent
Maintenant, il ne reste plus qu'à voir comment Solari gèrera le reste de 2018. Ça commence avec la Coupe du monde des clubs, seconde opportunité pour ramener un titre à la maison.
Mais il y a aussi des questions encore sans répondre auxquelles il faudra remédier : les situations d'Isco et Asensio, les problèmes devant les filets, les difficultés de Bale, sans continuité, le nom de ses référents sur le terrain, puisque la majorité des joueurs se trouvent actuellement en-deçà de leur niveau habituel.
Un beau chantier en perspective...