Jamais auparavant il n'y a eu une atmosphère aussi hostile contre un joueur dans la cité sportive de Las Rozas, à Madrid.
Julen Lopetegui, le sélectionneur de l'Espagne a voulu réaliser un entraînement pour tous les publics, le seul de la semaine, et de nombreux supporteurs sont venus manifester leur haine envers Piqué et lui ont demandé de quitter l'équipe espagnole.
Sale Piqué pic.twitter.com/F61hBh1mYk
— Eduardo J. Castelao (@EJCASTELAO) 2 de octubre de 2017
"Piqué, gros c****, quitte la sélection" et "dehors, dehors" étaient les cris qui accompagnaient Piqué lorsqu'il est rentré sur le terrain de jeu, avec le reste de ses coéquipiers internationaux. La sécurité privée et huit membres de la Guardia Civil avaient enlevé des banderoles quelques minutes plus tôt, mais de nombreux supporteurs brandissaient des pancartes pour attaquer le défenseur central catalan.
Les insultes provenant des tribunes se succédaient ainsi que les chants. "Ils ne nous ont pas trompés, la Catalogne est l'Espagne","Vive l'Espagne" et "Vive la Guardia Civil", ont été répétés dans une atmosphère qui a seulement changé pour acclamer Sergio Ramos ou pour chanter le nom d'Isco Alarcón.
Les deux, avec Álvaro Odriozola, arrivèrent à la concentration au-delà du délai fixé par le staff technique, à 18 heures, mais ils avaient l'autorisation de Lopetegui.
Pour les joueurs internationaux qui ont joué ce samedi, le temps d'entraînement a été de 45 minutes, alors que Piqué et les autres footballeurs qui ont dû jouer ce dimanche, ils ne se sont entraînés que 20-25 minutes.
Lopetegui n'a pas pu compter sur Pepe Reina, Isco et Aritz Aduriz, qui ont réalisé une séance d'entraînement tranquille à l'intérieur des installations.
Le joueur aux 94 sélections (5 buts), et avec un grand palmarès (Coupe du monde 2010 et Euro 2012), doit s'attendre à un nouvel accueil hostile ce vendredi à Alicante, lors du match contre l'Albanie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Tras 23 minutos España deja de entrenar pic.twitter.com/LjD3Jvjx81
— Eduardo J. Castelao (@EJCASTELAO) 2 de octubre de 2017