"Mille mercis à Dieu pour cette vie qui m'a été offerte, à ma famille, mes amis et... cette première profession !" C'est ainsi que la légende du football brésilien raccrochait les crampons il y a à peine deux mois.
Ronaldinho, Dinho, Ronnie etc... Des centaines de surnoms pour un joueur au talent unique. Pendant trois décénies, l'attaquant a fait rêver le monde du ballon rond, multipliant des gestes merveilleux, que personne ne veut oublier.
Après avoir commencé au Gremio Porto Alegre, sa ville natale, Ronaldino était devenu une star au PSG (2001-2003) puis au FC Barcelone (2003-2008). Champion du monde en 2002, Ballon d'Or en 2005, vainqueur de la Ligue des champions en 2006, il avait ensuite porté les couleurs de l'AC Milan (2008-2011) avant de rentrer au Brésil, à Flamengo (2011-2012) et à l'Atletico Mineiro (2012-2014), avec qui il a remporté la Copa Libertadores en 2013.
Ronaldinho était l'un de ces joueurs qui s'amusait sur le terrain. Parce que Ronaldinho trouvait toujours le moyen d'être joyeux, créant au passage l'euphorie dans les gradins. Il serait impossible de choisir sa meilleure action, ballon au pied. Il serait même difficile d'en choisir dix.
Aujourd'hui la vie du Brésilien prend une tournure différente. Ronaldinho Gaucho a rejoint mardi les rangs du Parti républicain brésilien (PRB, droite), considéré comme le bras politique de l'Eglise universelle du Royaume de Dieu (EURD, néo-pentecôtiste).
38 ans, toujours prêt à s'amuser sur un terrain de football sans oublier de trouver une nouvelle activité pour s'occuper. Ronaldinho prend une année de plus, cette fois-ci, retraité mais toujours très engagé. Joyeux anniversaire !