"Les événements de cette dernière semaine qui ont entouré le match de playoff contre Le Havre m’ont convaincu que nous ne pouvions plus accepter un traitement très particulier…", a-t-il expliqué dans sa lettre de démission.
La finale de barrage de L2 entre l'AC Ajaccio et Le Havre, qui devait se jouer vendredi soir, a été reportée à dimanche après le blocage du car normand par des supporters ajacciens.
"J’ai l’intime conviction que nous sommes victimes d’un lynchage médiatique mais aussi d’une suspicion permanente relative à ce fameux contexte corse si profondément et si injustement ancré dans les esprits", a-t-il ajouté.
Alain Orsoni a estimé toutefois que "la LFP a parfaitement respecté la règle en maintenant le match de playoff malgré les pressions de toutes sortes", mais a déploré "les réactions, avant même vérifications, les incidents soi-disant très graves alors que comparativement ils étaient bénins".
Le vice-président de l'ACA est revenu sur le match de dimanche soir, pendant lequel l'arbitre a expulsé l'Ajaccien Mathieu Coutadeur, avant d'accorder un penalty au Havrais Mateta, qui redonnait l'avantage au Havre (1-2, 111e), mais était suivi de longues échauffourées provoquées par le "chambrage" de l'attaquant havrais.
Un arbitrage vécu par M. Orsoni comme "une opération en service commandé avec pour but de tout faire pour pénaliser mon club". "Je ne reviendrais pas sur ce penalty dont on viendra me dire que c’est prévu dans le règlement même si cela n’a jamais été appliqué, une expulsion de l’entraîneur parce qu’il a shooté une bouteille d’eau dans un geste de dépit nullement dirigé contre l’arbitre mais que malencontreusement ladite bouteille a atterri à quelques mètres de ce dernier…", a ajouté M. Orsoni, jugeant que "Ces éléments confirment que nous sommes victimes d’un traitement qui confine à l’ostracisme".