Maître à jouer de la Russie, le pays hôte de la dernière Coupe du Monde, Aleksandar Golovin avait réalisé un Mondial de très bonne facture cet été. Performant dans les transmissions, buteur décisif et apportant une verticalité conséquente au jeu de son pays, le joueur qui évoluait encore au CSKA Moscou avait ainsi tapé dans l'oeil de bon nombre de recruteurs des tous meilleurs clubs d'Europe.
Ainsi, durant les semaines post Mondial, son nom avait été annoncé un peu partout sur le continent. Finalement, quelque peu à la surprise générale, c'est bel et bien l'AS Monaco qui avait enregistré la signature du milieu de terrain. Sauf que s'il avait logiquement été considéré comme la recrue phare du club du Rocher cet été, Aleksandar Golovin vit un exercice 2018-2018 particulièrement compliqué en Principauté, entre blessures et contre-performances.
"C'était dur au début. Tout est beaucoup plus rapide qu'en Russie"
Ce mardi, dans des propos rapportés par le média France Football, le joueur s'est justement confié sur ses difficultés, évoquant notamment un écart de niveau conséquent entre la Ligue 1 et le championnat russe. "C'était dur au début. Tout est beaucoup plus rapide qu'en Russie, notamment sur la prise de décisions. Lors des premiers matches, c'était vraiment chaud. Les joueurs de L1 sont plus forts physiquement, plus rapides, plus techniques qu'en Russie. Mais on s'habitue", a ainsi déclaré celui qui n'a toujours pas marqué en sept rencontres de championnat disputées cette saison.
Néanmoins, si l'AS Monaco vit des heures compliquées en pointant à une inquiétante 19ème place au classement, Aleksandar Golovin a révélé que les joueurs du Rocher travaillaient beaucoup pour s'améliorer, sous la houlette d'un Thierry Henry qu'ils considèrent comme un véritable exemple. "C'est une double motivation car quelque part, vous voulez essayer d'être à la hauteur du joueur qu'il a été. C'est un exemple pour nous. En ce moment, nous travaillons beaucoup la discipline tactique. On bosse surtout la défense car sans défense, cela ne sert à rien d'avoir une bonne attaque". Une chose est sûre, entre les blessures et le manque de confiance, travailler doit rester le maître mot à Monaco, tant les lacunes affichées face au PSG (4-0) étaient criantes.