L'Olympique de Marseille tient un nouveau renfort. Au poste de latéral gauche, les responsables phocéens ont réussi à s'attacher les services de Jordan Amavi. Cet ex-international espoir tricolore débarque d'Aston Villa où il évoluait depuis deux ans. Séduit par le projet qui lui a été proposé, l'ex-Niçois n'a pas beaucoup hésité avant de dire oui. Le niveau de la Ligue 1, qu'il juge plus élevé qu'en 2015, a aussi pesé dans son choix.
"J'ai eu un appel du coach et de Zubizarreta, ils ont su me convaincre. La Ligue 1 devient intéressante avec les nouveaux joueurs qui arrivent, ça a joué aussi dans mon choix", a-t-il déclaré avant de s'attarder sur son état physique vu qu'il était absent des terrains pendant de très longs mois en raison d'une grave blessure au genou : "je suis à 100%. J'ai gagné en maturité en Angleterre et aussi en expérience. C'est un nouveau Jordan Amavi (qui arrive)".
"Je peux jouer à droite, mais ce n'est pas mon poste préféré"
Amavi, que l'OM avait cherché à faire venir dès le mois de janvier dernier selon Andoni Zubizarreta, n'a pas sa place garantie dans le onze de départ. Il sera en concurrence avec l'expérimenté Patrice Evra. Questionné à ce sujet, il a assuré que ce n'était en rien un problème pour lui : "L'OM a réussi à faire venir de très bons joueurs, il y a aussi Evra avec qui je vais beaucoup apprendre. C'est un grand monsieur". L'effectif marseillais est plus pourvu en latéraux gauches que droits. Serait-ce un problème pour Amavi que d'évoluer sur le côté opposé ? Sa réponse : "je peux jouer à droite, on en a un peu parlé (avec les dirigeants). Mais ce n'est pas mon poste préféré".
Durant ce rendez-vous avec les médias, l'ancien Villan avait aussi été questionné sur un tweet qu'il aurait posté il y a quelques années et dans lequel il espérait une défaite pour l'équipe phocéenne. Une publication qu'il assume parfaitement. "Le tweet, c'était en 2013, c'était jeune. Je répondais à un tweet qui demandait de gagner. Il n'y avait rien de mal", a-t-il rétorqué. Que les fans de l'équipe se rassurent ; il n'est donc pas du tout anti-OM. "À quel moment j'ai dit que je n'aimais pas l'OM ?", s'est-il étonné.