Symboliquement, avant le match, le sélectionneur Ronald Koeman a lui-même enfilé le brassard de capitaine au bras de son joueur. Emotion.
Prenant le micro, Sneijder a invité les supporteurs a venir "boire une bière" avec lui à la sortie du stade. Ambiance.
Les applaudissements ont été longs et nourris pour celui qui avait notamment porté les 'Oranje' jusqu'en finale du Mondial-2010, perdu de justesse face à l'Espagne. Et qui porte actuellement, à 34 ans, les couleurs de Al-Gharafa au Qatar.
Une page de l'histoire du football du plat pays s'est donc tournée jeudi. Un adieu en forme aussi de reconstruction pour une équipe absente du dernier Mondial et qui doit donc faire son deuil d'une génération dorée, celle des Van der Vaart, Sneijder, Van Persie et autre Robben.
Et qui laisse derrière elle un champ de ruine. Le sélectionneur Ronald Koeman a débuté son travail de reconstruction autour d'éléments à la valeur montante, tels les défenseurs Virgil Van Dijk (Liverpool) ou le présumé génie Matthijs de Ligt (Ajax, 19 ans).
À quatre jours d'un duel face aux champions du monde français, les 'Oranje' ont du pain sur la planche pour se mettre à niveau.
Ils ont été surpris dès le premier quart d'heure (13e) par un but de Pedro Aquino, avant de développer un jeu décousu.
Puis le Lyonnais Memphis Depay, érigé en "leader" par Ronald Koeman a égalisé à l'heure de jeu avant de porter les siens définitivement aux commandes (83e).
Les Pays-Bas se reconstruisent. Le chantier est énorme.
"J'effectuerai plusieurs changements face à la France. Je n'ai pas encore mon équipe type", a déclaré Koeman jeudi peu avant l'affrontement face aux Péruviens.