Sirigu : "Le PSG me manque"

BeSoccer il y a 6 années 1.2k
Sirigu était quand même bien à Paris. AFP

Le gardien italien Salvatore Sirigu est nostalgique de ses années passées à Paris, même s'il a peu gouté à la manière dont il a été mis dehors.

Salvatore Sirigu ne fait plus partie de l'effectif du PSG depuis la saison 2015-16. Depuis, le portier international italien a porté les couleurs de trois autres clubs (Séville, Osasuna et Torino). Malgré ça, il n'a pas oublié son passage dans la capitale française. Il reste même très attaché à cette équipe où il a passé les meilleures années de sa carrière. "Le PSG me manque. Ce n'est pas seulement le stade, l'ambiance et les supporters, mais le quotidien aussi. On était tellement bien et c'est difficile de nos jours de trouver ça dans le football", a-t-il confié dans un entretien à 'Canal+'.

Arrivé à Paris au début de l'ère QSI (2011) et vainqueur du championnat à quatre reprises, Sirigu a longtemps été l'un des cadres de la formation francilienne. Puis, tout a basculé suite à l'arrivée de Kevin Trapp. Il a été instantanément mis à l'écart et, jusqu'à aujourd'hui, il ne comprend pas pour quelle raison. "L'arrivée de Trapp (en elle-même) ne m'a posé aucun problème. Cette histoire m'a même remotivé. Et ça a fait ressortir la rage qu'il y avait en moi, s'est-il souvenu. Mais avant même le premier jour d'entrainement, on a décidé que je n'allais pas jouer. Ce n'est pas juste. Quand il (Trapp) est arrivé, je ne pense pas qu'il était meilleur que moi".

"J'ai toujours fermé ma gueule"

Certains observateurs ont estimé que c'est à cause de son jeu au pied, prétendument moins bon que celui de Trapp, que Sirigu a été détrôné de son poste de numéro un. Des remarques que le dernier rempart transalpin n'approuve pas : "Quand j'entends les gens dire que Trapp m'a été préféré à cause de mon jeu au pied, cela me fait rire. Ces gens-là ne connaissent rien au football. Mon jeu au pied a toujours été bon."

Outre l'éviction du onze de départ, Sirigu a aussi très peu aimé la façon dont son départ définitif du club lui a été signifié. Recevoir un appel d'Antero Henrique, quelqu'un avec lequel il n'a jamais conversé, pour apprendre qu'il ne fait plus partie des plans du club est un épisode qu'il a toujours en travers de la gorge. "Je ne sais pas pourquoi ça c'est fini comme ça. C'était un choix. Franchement, j'ai toujours fermé la gueule. Je pensais qu'ils vont me garder car même dans la difficulté j'ai montré que j'étais présent (…) Ce qui m'a fait le plus mal c'est que le directeur sportif m'appelle et me dit que je ne fais pas partie du projet".