La relation entre Terry et Mourinho était spéciale à Chelsea. Deux personnes au caractère bien trempé qui se sont comprises et qui ont été la clé des succès de l'équipe "Blues".
"L'entraîneur avac lequel j'ai apprécié travailler? Bien entendu, c'est José Mourinho. Je me souviens d'une fois où je me suis blessé à la cheville, j'aurais dû être absent pendant 20 jours, mais Mou passait souvent à l'infirmerie, pour parler à tout le monde et moi il m'ignorait. Et, j'étais le capitaine, je ne pouvais pas le supporter. J'ai appelé le médecin pour lui dire : "Faites-moi une injection, je veux être là demain". Il m'a regardé comme si j'étais fou", a expliqué Terry à "beINSports".
De plus, l'Anglais a avoué qu'il l'a "fait jouer" et l'a ensuite envoyé "cinq jours à Dubaï pour finir la récupération". "Une autre fois, je me suis cassé l'orteil et l'os du pied, mais il voulait que je joue. J'ai eu deux injections par jour pendant longtemps. Cela a fait mal, mais je le referais, nous avons gagné le titre", a-t-il ajouté.
"Gianfranco Zola est un autre grand homme. Il avait toujours du temps pour moi et je l'en remercie énormément. À cette époque, il nous arrivait de ne pas avoir de nourriture après l'entraînement et lui, avec Vialli, a tout arrangé. Ils ont fait venir un chef italien, nous avons commencé à bien manger et à bien boire, à nous étirer quand c'était nécessaire, à nous coucher tôt", a déclaré Terry.
Et il a raconté ses débuts dans le football : "Entre 14 et 16 ans, dans le passage de garçon à jeune homme, je grandissais moins que les autres et Chelsea avait peur que je ne grandisse pas assez. Donc ils ont donné le contrat à presque tout le monde sauf moi. Ce jour-là, j'ai été envoyé à Luton avec l'équipe de réserve et à 20 minutes de la fin, menés 5-0, je suis entré en jeu. La dernière fois, j'étais un milieu de terrain, assez désespéré. J'ai marqué deux buts d'affilée, le manager m'a dit de rester en arrière et mes coéquipiers voulaient que je tente d'en marquer un troisième. Le coup du chapeau n'est jamais arrivé, le contrat oui".