Le PSG est orphelin de Neymar mais a trouvé, en son absence, un attaquant qui fait le “job”. Et ce joueur s’appelle Angel Di Maria. Décisif depuis plusieurs semaines (il a inscrit 6 buts et a délivré 4 passes décisives lors de ses neuf derniers matches), notamment à Manchester où il a savouré sa revanche sur les Red Devils, l’Argentin réalise actuellement une de ses meilleures saisons depuis son arrivée au PSG.
Thomas Tuchel l’a expliqué très vite après sa prise de fonction : il y a la MCN, bien sûr, mais il ne fallait pas négliger Di Maria, le quatrième joueur offensif de cette équipe, et il entendait bien l’utiliser, quitte à le repositionner. En lui donnant confiance, l’Allemand a su insuffler une nouvelle dynamique à El Fideo et le lui rend plutôt bien. Ses deux buts face.à Dijon ce mercredi soir (1-0, 8è & 2-0 28è), permettant la qualification en demi-finales de Coupe de France le prouvent encore une fois. Un score qui aurait pu être plus lourd si l’ancien mancunien n’avait pas vu ses deux autres tirs, sur les quatre cadrés, bloqués. Il reste le joueur de la partie qui a tenté le plus de tirs (8).
Une forme qui s’explique aussi par le fait que Di Maria se sent plus libéré, dixit son coach : “Je pense qu’il est heureux à gauche. Il a beaucoup joué à droite pour nous. Quand l’adversaire est très serré et très bas, c’est difficile de jouer avec un gaucher à droite, parce qu’il doit toujours se tourner vers l’intérieur et c’est très difficile de trouver des espaces, des occasions pour frapper ou faire des passes décisives. Il peut jouer plus vite à gauche. Il est toujours dangereux avec son pied préféré. Il a la qualité pour finir nos attaques et j’aime beaucoup ça”.