Amputée de trois rencontres - Burnley-Everton, Liverpool-Leeds et Wolverhampton-Watford - sur les neuf prévues initialement, cette grande tradition du football anglais a perdu un peu de magie sous l'effet du nouveau coronavirus.
Si les stades étaient bien remplis de spectateurs ne portant pas le masque, qui n'est pas obligatoire à l'air libre, mais dont le pass vaccinal pouvait être réclamé à l'entrée, les tensions entre les clubs et la Premier League restent vives.
Cela porte à 14 les rencontres qu'il faudra reprogrammer à cause du regain de contamination lié au nouveau coronavirus. Il y a cependant eu du football sur les terrains et du grand spectacle un peu partout.
Manchester City et Leicester ont ainsi offert un spectacle fou, le leader ayant le dernier mot (6-3) pour prendre 6 points d'avance sur Liverpool qui a un match en moins. On pensait les hommes de Pep Guardiola partis pour une démonstration avec 4 buts sur leurs 4 premiers tirs cadrés.
Kevin de Bruyne, laissé seul par des défenseurs adverses qui respectaient apparemment la distanciation sociale, avait ouvert le score en se retournant (1-0, 5e) et Ilkay Gündogan avait profité d'un cadeau de Noël tardif de Kasper Schmeichel qui avait dévié dans ses pieds un centre à ras de terre (3-0, 21e). Le tout était assorti de deux pénalties offerts par Youri Tielemans et transformés par Riyad Mahrez (2-0, 13e) et Raheem Sterling (4-0, 25e).
Mais les Foxes ont eu le mérite de ne pas baisser les bras et de revenir à portée en marquant trois fois en dix minutes au début de la seconde période, par James Maddison (4-1, 55e), Ademola Lookman (2-2, 59e) et Kelechi Iheanacho (4-3, 65e).
Sur corner, Aymeric Laporte, de la tête, a finalement redonné de l'air aux siens (5-3, 69e), avant que Sterling ne ferme la marque (6-3, 87e), mais le scénario du match montre à City qu'il ne faudra toute de même pas pécher par excès de confiance s'il veut aller au bout.