Et si Thierry Henry imitait Laurent Blanc en débutant sa carrière d'entraîneur principal avec les Girondins de Bordeaux ? Orphelin de Gustavo Poyet, mis à pied par ses dirigeants après avoir poussé un énorme coup de gueule en conférence de presse suite au départ de Gaetan Laborde sans avoir été consulté, les Girondins de Bordeaux sont à la recherche d'un nouvel entraîneur.
Eric Bedouet assure l'intérim, mais Thierry Henry est pressenti pour succéder à Gustavo Poyet sur le banc des Girondins de Bordeaux. Adjoint de Roberto Martinez en sélection belge, l'ancien international français souhaite débuter sa carrière en tant qu'entraîneur principal, et s'il privilégie l'Angleterre, Aston Villa l'a déjà refusé, Thierry Henry pourrait faire ses armes à Bordeaux.
Wenger décompresse
Dans un entretien accordé à 'Corse Matin', Arsène Wenger a révélé que Thierry Henry est intéressé par le poste d'entraîneur de Bordeaux : "Une bonne idée d'aller à Bordeaux ? Oui, il veut le faire. Il est intelligent et il a les qualités. Mais la question que nous nous posons toujours est de savoir si nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour la profession d’entraîneur".
L'ancien entraîneur d'Arsenal n'a pas dévoilé ses intentions pour son futur : "J'ai décidé de ne pas décider. J'étais ivre depuis si longtemps que j'ai fait la promesse de ne prendre aucune décision avant septembre. Nous pouvons même parler d’une cure de désintoxication, car c’est la première fois en 35 ans que je ne suis pas en charge d’une équipe au début de la saison".
"Ce qui me plaît dans le métier d'entraîneur, c'est qu'on a beau avoir des théories, le samedi il faut montrer qu'elles marchent et le résultat est immédiat. En politique, entre la théorie et la preuve par la démonstration, le temps peut être beaucoup plus long... Lorsque vous avez été aussi occupé que je l’ai été, vous craignez toujours un peu de vide. Mais j'ai rapidement organisé cette nouvelle étape de ma vie. Je fais beaucoup de sport, je mange avec mes amis, je parle beaucoup, je regarde l’horizon pendant des heures et je lis toute la journée", a conclu Arsène Wenger.