Edin Dzeko serait-il fainénant ? En tout cas quand on lui parle de son manque de courses lors d'un match, l'attaquant bosnien se vexe immédiatement.
Dans une interview accordée au quotidien anglais 'The Guardian', avant le déplacement de la Roma à Chelsea, l'ancien joueur de Manchester City est revenu sur son activité sur un terrain. "Je ne cours pas ? Je ne donne pas mon maximum ? Allons ! C'est une blague ", insiste-t-il.
Après une première saison compliquée dans la capitale italienne, Edin Dzeko a été impressionnant l'an passé, enchaînant but sur but (29 au total). Un ratio qui s'explique, selon lui, sur son engagement total lors des matches. "Je peux garantir que personne dans les tribunes ou devant la télé ne veut que nous gagnions des matches plus que moi ! N'importe quel match, peu importe pour qui nous jouons ou pour quoi nous jouons, je veux juste planter un but ou que mon équipe marquer afin que nous gagnions le match. Chaque match, je donne mon meilleur."
"J'ignore les insultes et les choses irrationnelles"
L'attaquant de 31 ans, né à Sarajevo, en est déjà à huit buts cette saison. Il évoque en parallèle la presse et les avis à son propos, ne manquant pas de réaliser sa propre auto-critique. "Je mentirais si je disais que je n'écoute pas ou ne lis pas ce que les gens disent. J'ignore les insultes et les choses irrationnelles, mais j'aime regarder et lire ce que les footballeurs instruits ont à dire, les gens qui analysent les choses, surtout en Italie. Ils connaissent le football, ils essaient de le faire en profondeur et en tant que personnes impliquées. Je profite d'articles ou de programmes. Ai-je lu en Angleterre ? Non, pour être honnête."
Sur sa consommation du ballon rond, Dzeko ne lésine pas. Dès qu'il a un peu de temps libre, il regarde des rencontres afin d'engranger des informations pouvant l'aider en situation de match. "Je regarde le football tout le temps. Peu importe le niveau, peu importe les équipes. Dans le bus, je regarde le football sur ma tablette ou mon téléphone, puis quand j'ai du temps libre le week-end à la maison, je m'assieds sur mon canapé et je regarde de nouveau du foot. Tous les championnats possibles, en Bosnie, la Liga, la Premier League et surtout la Serie A (...) Je peux voir les bons et les mauvais côtés des équipes contre lesquelles nous jouons, les défenseurs contre lesquels je vais évoluer. Je cherche cet espace, leurs mouvements, et évidemment les faiblesses de l'opposition."