"Du 12 août au 17 septembre, cinq matches serviront de tests en USL", sous l'égide de la MLS, le championnat professionnel nord-américain, indique le communiqué de l'IFAB.
"Ces essais devront permettre de vérifier que la communication devant s'établir entre l'assistance vidéo et les arbitres durant les matches soit claire, précise, efficace. Le tout dans le but de réduire les retards dans le processus d'observation et de minimiser l'impact sur le déroulement du match", explique l'instance affiliée à la Fifa.
Les quatre cas où l'assistant vidéo pourra avoir son mot à dire à l'arbitre central sont: but marqué, carton rouge, penalty, erreur sur une identité.
Cette deuxième étape est "importante dans la perspective d'une mise en pratique au sein des 7 fédérations internationales qui ont confirmé leur participation à ces essais", précise encore l'IFAB.
Le dernier pays cobaye à avoir été retenu est l'Italie a d'ailleurs annoncé l'IFAB, qui dit avoir "inclus le championnat de Serie A parmi les compétitions autorisées à pratiquer ces expérimentations".
Outre les États-Unis déjà à l'ouvrage, les autres pays voués à tester l'assistance vidéo à l'arbitrage sont l'Australie, l'Allemagne, le Brésil, les Pays-Bas et le Portugal, chacun sous l'égide de sa fédération et/ou de sa ligue professionnelle.
La France s'est elle aussi portée candidate, dès le feu vert donné en mars à ces expérimentations lors de l'assemblée générale annuelle de l'IFAB (constitué pour moitié des quatre fédérations britanniques et pour moitié de la Fifa), mais elle n'a pas encore été sollicitée.
Le processus doit se dérouler sur deux ans. Mais l'IFAB avait annoncé que si les premiers tests s'avèrent concluants, la Coupe du monde des clubs de la Fifa au Japon pourrait également accueillir des arbitres assistants vidéo.
"Une décision est attendue au plus tôt en 2018, au plus tard en 2019 pour définitivement approuver ou non l'introduction des arbitres assistants vidéo dans le football", rappelle enfin l'organe.