Comme dans la plupart des pays européens, la création de la Superligue européenne avec 12 clubs frondeurs n’a pas été très bien accueillie en France. De nombreuses personnes influentes se sont dites scandalisées par cette initiative, qui va à l’encontre de toutes les valeurs de ce jeu.
Parmi ceux qui ont fait part de leur désaccord il y a notamment Jean-Michel Aulas. Le président lyonnais, connu pour ses prises de position afin de défendre l’intérêt du football français, a indiqué sur twitter que cette Superligue « n’obtiendra jamais l’adhésion populaire », car « elle met en avant les vertus de l’argent contre l’esprit de fair-play, alors que nous devons être plus solidaires ».
Le foot français uni contre l’axe du mal
JMA a ensuite salué le refus manifesté par Nasser Al-Khelaifi et le PSG pour intégrer cette nouvelle épreuve des riches, et aussi celui de prendre la présidence de l’ECA. « Quand les GAFAM sont de plus en plus forts, où tous nos supporters sont privés de stade et de lien social, nous devons construire des ponts, pas des murs. Construire ensemble avec Nasser l’avenir d’un football où la méritocratie sportive et l’émotion ne sont pas oubliées », a ajouté le cacique rhodanien.
Pour rappel, lundi soir, la LFP et la FFF ont publié un communiqué commun dans lequel elles faisaient part de leur opposition à tout projet de Superligue européenne.
« Aux côtés de l’UEFA, la FFF et la LFP se positionnent fermement contre un projet qui menace toute la pyramide du football européen. Les rêves hégémoniques d’une oligarchie auront pour conséquence la disparition d’un système européen qui a permis au football un développement sans précédent sur le continent européen. En rompant cet équilibre, le projet de Superligue mettra un terme à un système basé sur le mérite sportif et qui a su mettre en place des mécanismes de solidarité avec toutes les fédérations européennes », pouvait-on lire dans leur note.
Alors qu’ils sont six issus de la PL, trois de la Serie A et trois de la Liga, aucun club français n’a accepté de prendre part à la fameuse Superligue. Et il en est de même pour les clubs allemands. Le Bayern vient de faire savoir qu’il n’est pas impliqué dans ce projet et ne le sera jamais.